« Une maison de plaisance au XVIIIe siècle. L’Hôtel de Noailles à Saint-Germain-en-Laye »

Un accueil-signature aura lieu le dimanche 18 septembre à 17h à l’Hotel de Noailles pour la sortie de l’ouvrage « Une maison de plaisance au XVIIIe siècle, l’Hôtel de Noailles à Saint-Germain-en-Laye », sous la direction de Françoise Brissard et Gabriel Wick.

L’ouvrage, édité chez Artlys, réunit le travail de huit contributeurs sous la direction de Francoise Brissard et Gabriel Wick. Il fait le point des connaissances sur l’histoire de tout le quartier « forestier » de Saint Germain, et présente de nombreux dessins inédits.


RÉSUMÉ

L’hôtel de Noailles fut conçu par l’architecte du roi Jules Hardouin-Mansart, de 1679 à 1681, à la demande d’Anne-Jules de Noailles, capitaine des chasses royales, qui désirait faire de ce bâtiment le symbole du prestige de sa famille et de son pouvoir à Saint-Germain-en-Laye.

Il entreprit la construction d’un hôtel particulier isolé, ressemblant plutôt à une villa suburbaine, environnée de grands jardins, en dehors du tissu urbanisé et en bordure de forêt.

Par son emplacement idéal, la résidence, qui se signalait déjà par la qualité de son architecture, eut alors le privilège de recevoir trois rois, Louis XIV, Louis XV puis Louis XVI, en particulier lorsqu’ils venaient chasser à Saint-Germain.

Au fil des générations l’hôtel fut agrandi et embelli, d’abord par Adrien Maurice qui assura un entretien et un train de maison brillants, puis par Louis qui lui fera sans doute connaître son âge d’or. En homme des Lumières, il ouvrit la maison à la musique et au théâtre, s’intéressa aux sciences et au développement des idées nouvelles : Diderot, Hubert Robert, Élisabeth Louise Vigée-Lebrun, mais aussi les musiciens Johann-Christian Bach, Giusto Fernando Tenducci, et Wolfgang Amadeus Mozart y furent accueillis.

Le voisinage de la forêt et l’intérêt de Louis de Noailles pour l’agronomie firent enfin de cette propriété un espace dédié à l’expression du sentiment de la nature, si fort au XVIIIe siècle. Avec ses perspectives imaginées par Hubert Robert, ses arbres magnifiques et ses extraordinaires petites fabriques, le jardin offrait alors au promeneur, en un même lieu, une infinité de sensations et d’émotions. Plus tard, l’hôtel reçut aussi la visite de deux futurs présidents des États-Unis d’Amérique, Thomas Jefferson et John Quincy Adams.

Aujourd’hui, on peut apprécier l’architecture et l’implantation du bâtiment bien qu’il ne soit conservé qu’en partie, amputé de son salon par le percement de la rue d’Alsace en 1836. Grâce à d’anciens témoignages, plans et gravures reproduits dans ces pages, il est possible de reconstituer l’aspect d’origine de l’édifice et de ses jardins. Rédigé par des historiens et des spécialistes des jardins, cet ouvrage – illustré par de nombreux dessins et documents inédits – redonne vie à l’hôtel de Noailles. Il retrace l’histoire de cette maison de plaisance en lisière du château de Saint-Germain-en-Laye et livre un précieux témoignage sur l’art de vivre au siècle des Lumières.

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Ouvrage collectif, Une maison de plaisance au XVIIIe siècle, l’Hôtel de Noailles à Saint-Germain-en-Laye, édition Artlys, septembre 2016.

24 x 17 cm

Broché

176 pages

90 illustrations

Prix : 20,00€

ISBN : 978-2-85495-662-7