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Visites d’églises – Paris de dôme en dôme

Le cycle de visites 2016 se poursuit sur le thème des dômes à Paris, thème qui a suscité l’enthousiasme au cours de l’année 2015 avec les visites du Val-de-Grâce, de la basilique du Sacré-Cœur ou encore de l’église St-Augustin. Nous élargissons cette année notre observation des dômes non plus seulement religieux, mais tout aussi emblématiques du paysage parisien…et d’ailleurs !

Sous la direction de Léonore Losserand et Francesco Guidoboni

Fidèle à son désir de réunir les membres et futurs membres du GHAMU, le cycle de visites 2016 se poursuit sur le thème des dômes à Paris. Ce thème a suscité l’enthousiasme et ouvert nos perspectives au cours de l’année 2015 avec les visites du Val-de-Grâce, de la basilique du Sacré-Cœur, de l’église St-Augustin, la chapelle expiatoire, et les chapelles de la Visitation et de l’Assomption.

Nous élargissons cette année notre observation des dômes non plus seulement religieux, mais aussi civils ! Le siège du PCF ou les dômes des lieux d’enseignement du monde de la Santé accompagneront les Invalides : ils sont tout aussi emblématiques du paysage parisien…et d’ailleurs !

Nous nous exporterons en effet, l’espace d’une ou deux journées hors du périphérique parisien, pour élargir nos observations et nos échanges à Nantes (sur le généreuse proposition d’Alain Delaval) et à Anet (Eure-et-Loire) où le chef d’oeuvre de Philibert de l’Orme reste la référence des coupoles françaises jusqu’à nos jours.

Cette féconde thématique veut réunir les époques, les styles, les méthodes de construction et les champs de la recherche dans l’esprit de partage qui nous anime. Nous souhaitons qu’elle aboutisse à une ou plusieurs journées d’étude, fin 2017…

Dans la joie de vous retrouver bientôt lors de ces visites,

Francesco et Léonore.

P.S. : Chaque visite se termine autour d’un verre ou d’un déjeuner afin de mieux faire connaissance. N’oubliez pas de préciser si vous souhaitez y participer lors de votre inscription, et d’inviter vos amis !


Le samedi 19 mars (10h) : Invalides : dôme, église des soldats et hôpital militaire (VIIe ardt), par Sébastien Bontemps (docteur en histoire de l’art, université d’Aix-en-Provence).bas droite

Dans le paysage parisien, le dôme des Invalides présente sa silhouette
dorée qui culmine à 107 mètres de hauteur. L’hôtel lui-même, destiné à
recueillir les anciens soldats invalides a été commencé sous la direction
du ministre de la Guerre, Louvois, par Libéral Bruand à partir de 1670.
Le chantier fût repris par Jules Hardouin-Mansart qui, répondant au désir personnel de Louis XIV, construisit la « grande église » ou dôme jusqu’en 1691. La singularité principale de l’édifice est de s’articuler en deux lieux aujourd’hui distincts : le dôme et l’église dite des soldats appelée aussi chœur des pensionnaires dont le baldaquin (restitué par Visconti) est le pivot. Chapelle réservée au roi et à la cour ou projet
abandonné de lieu de sépulture ? Geste architectural politique ou gratuit ? On s’interroge encore sur la lecture de ce complexe cultuel Son très riche décor, sculpté et peint, fera également l’objet de notre attention car il a été réalisé par les plus célèbres artistes de leur temps : Coypel, Jouvenet, de la Fosse, etc.

Tarif réduit : 9€ – Tarif normal : 11€

Le mardi 12 avril à 15h (changement de date) : Siège du Parti communiste français (XIXe
ardt).bas droite

Nous ouvrons notre cycle à l’architecture civile avec les bâtiments célèbres du siège du Parti communiste français. Cet édifice a été réalisé, à la demande du conseil du Parti, par l’architecte brésilien Oscar Niemeyer, entre 1965 et 1971. Le programme ne fut achevé avec la salle du conseil national qu’en 1980. Nous découvrirons un cahier de commande très élaboré et complexe devant répondre aux besoins du parti politique tout en s’inspirant du modèle social prôné par la pensée communiste de la fin des Trente glorieuses. Niemeyer, lui-même membre du Parti, réussit à mettre en œuvre ces desiderata en réalisant un édifice de béton armé où le dôme de la grande salle du
conseil national ne domine pas mais surgit de terre, en contrepoint de la barre
ondulée des bureaux dont le mur rideau en verre et métal est dû à Jean Prouvé.

Prévoir une participation de 5€ par personne pour la visite guidée. Merci de vous inscrire au plus tard le 8 avril !

 

Le mardi 3 mai (15h) : Chapelle Sainte-Ursule de la Sorbonne (Ve arrdt), par Emmanuelle Bordure (doctorante à l’université de Paris-Sorbonne). bas droite

Enclavée dans le complexe monumental de la Sorbonne, la chapelle de Sainte Ursule fut érigée dès 1626 sous les ordres du cardinal de Richelieu, et sur les plans de l’architecte Jacques Lemercier. L’édifice est conçu avec une attention particulière accordée à la centralité de l’espace de la nef : le transept n’est pas en effet déporté vers le chœur mais le coupe en son milieu. La coupole présente la particularité d’être double sur tambour. La chapelle présente deux façades : l’une ouvrant sur la place, à deux niveaux, tandis que la seconde ouvrant sur la cour, présente un porche à colonnes isolées rappelant le Panthéon de Rome.

 

 

 

Le Samedi 28 mai : Journée à ANET (Eure-et-Loir)

Château commandé par Henri II à Philibert de l’Orme pour Diane de Poitiers en 1547. Du château en plan « en U », seule subsiste l’aile gauche. Le portique central du corps de logis principal a été sauvé et déplacé dans la cour de l’Ecole des Beaux-arts au moment de la Révolution. Nous visiterons sa chapelle de plan circulaire coiffée
d’une coupole, chef-d’œuvre de l’architecture française de la Renaissance, le crypto-portique dans les jardins en partie inspiré de Bramante. bas droite

Visite de la chapelle royale, qui renferme le tombeau de Diane de Poitiers, à l’extérieur de l’enceinte du château.

 

 

 

 

bas droiteANNULÉELe Samedi 22 et dimanche 23 octobre : « NANTES : Dôme ou flèche, quelle formule pour l’église catholique après la Révolution ?» par Alain Delaval (Chargé d’études documentaires principal, Conservation régionale des Monuments Historiques de Nantes).

Journées d’étude et de formation sur des cas d’architecture nantaise

 

 

 

 

 

REPORTÉE au 2 juin 2017- Le Samedi 5 novembre (10h-17h) : Les lieux d’enseignement de la Santé – amphithéâtre de médecine, d’anatomie et école de chirurgie
(Ve et VIe ardt),
par Pierre-Louis Laget (Inventaire Nord-Pas-de-Calais – docteur en médecine).

bas droiteLe conflit entre les corporations des médecins et des chirurgiens était proverbial : la construction de leurs amphithéâtres d’enseignement respectifs signale durablement dans la ville ce conflit aujourd’hui oublié.
L’amphithéâtre d’anatomie (pour les chirurgiens) fut construit par Charles Joubert et achevé en 1696. Les médecins répliquèrent cinquante ans plus tard en faisant réédifier leur amphithéâtre (rue de la Bûcherie) coiffé d’un dôme de
dix mètres de diamètre par l’architecte Louis Barbier de Blignières autour de 1745.

Nous achèverons notre parcours par le grand amphithéâtre de la nouvelle école de chirurgie (actuelle université Paris-Descartes) qui, s’agissant d’un hémicycle, est couvert d’une demi-coupole à caissons. Il a été réalisé entre 1769 et 1774 par Jacques Gondouin. Les dômes seraient-ils devenus l’icône des nouveaux temples de la
Science… ?


Télécharger le programme

Le secrétariat du Ghamu rappellera à nos membres inscrits les lieux de rendez-vous et éventuels changements d’horaire la veille des visites.

Pour vous inscrire et pour tout renseignement : contact@ghamu.org