Journées d’étude – L’Histoire de l’art à la source

_ Dans le cadre de la publication de plusieurs ouvrages réalisés par les Archives nationales d’instruments de recherche ou de guides ayant trait à l’histoire de l’art dans l’acception la plus large du terme, l’INHA et les Archives nationales organisent conjointement deux journées d’étude consacrées aux sources de l’Histoire de l’art.

La question sera abordée sous deux angles : sources connues – sources en devenir, et archivistes et historiens de l’art – échanges et complémentarités.

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Informations pratiques

► Institut national d’histoire de l’art / Galerie Colbert, Auditorium :

2, rue Vivienne ou 6, rue des Petits-Champs – 75002 Paris

Métro lignes 1 (Palais-Royal/Musée du Louvre), 3 (Bourse), 7 et 14 (Pyramides).

► Archives nationales – Site de Pierrefitte :

59 rue Guynemer – 90001 – 93 383 Pierrefitte-sur-Seine

Métro ligne 13 (Saint-Denis-Université).

Contact : isabelle.chave@culture.gouv.fr et philippe.senechal@inha.fr

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Colloque – L’artiste et l’antiquaire. L’étude savante de l’antique et son imaginaire à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles).

_ L’ambition de ce colloque, dont le sujet se situe à la croisée de l’archéologie et de l’histoire de l’art, est d’analyser les formes de collaborations savantes entre les « antiquaires » et les artistes à l’époque moderne.

De la Renaissance à la fin du XVIIIe siècle, la recherche savante sur les civilisations antiques à partir de leurs différents vestiges, écrits et matériels, fut aussi bien le fait de grands lettrés que celui de nombreux artistes et praticiens. Si les hommes de lettres eurent souvent besoin de dessinateurs pour les seconder dans leur travail de documentation des objets et des sites, ceux-ci se sont révélés à l’occasion d’excellents collaborateurs, voire même de fins connaisseurs de l’Antiquité classique qui ont contribué directement à la construction de la discipline.

Le colloque réunira des spécialistes de tous horizons – archéologues, historiens de l’art antique et moderne, historiens de l’archéologie – en vue d’une réflexion commune sur la recherche antiquaire, ses méthodes et ses enjeux, ainsi que sur la fécondité de ces études sur les plans artistique et culturel. Les travaux mettront l’accent sur les réseaux socio-professionnels, sur les pratiques de documentation et l’illustration des traités, ainsi que sur les relations entre savoir et invention, érudition antiquaire et création artistique.

Colloque organisé en partenariat par l’INHA et le Centre André Chastel (UMR 8150).

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Informations pratiques :

INHA

Auditorium de la Galerie Colbert,

2 rue Vivienne ou 6 rue des Petits-Champs – 75002 Paris.

métro : Bourse ou Palais-Royal-Musée du Louvre

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

exposition – Peupler les cieux. Dessins pour les plafonds parisiens au XVIIe siècle.

_ La décoration des plafonds connaît au XVIIe siècle une mutation profonde. Le passage du plafond plat au plafond à voussures incite les artistes à imaginer des formules originales, jouant sur la compartimentation de l’espace, sur l’imbrication de niveaux d’illusion, sur l’articulation des registres narratifs, ornementaux ou emblématiques.

À travers quatre-vingts dessins et estampes provenant du fonds du musée et de quelques collections parisiennes, l’exposition présente les évolutions formelles des décors civils de la capitale au cours du siècle, se penche ensuite sur les relations entre projets dessinés et répertoires gravés, et s’achève par l’évocation de quatre chantiers majeurs : l’hôtel Lambert, le palais Mazarin et les palais du Louvre et des Tuileries sous Louis XIV. S’y côtoient de rapides recherches griffonées et des études de figures ; des dessins de présentation au commanditaire et des modèles pour les sous-traitants ou les graveurs ; des projets abandonnés et des relevés avant destruction : autant d’oeuvres révélant le rôle central que joue le dessin, de la conception à l’exécution des plafonds, voire à leur connaissance par-delà les siècles.

Commissariat de l’exposition : Bénédicte Gady.


Informations pratiques :

Musée du Louvre, aile Sully, 2e étage, salles 20-23.

Horaires :

tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi.

Nocturnes, mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.

Tarif :

Accès avec le billet d’entrée au musée, 12€

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Conférence – L’église des Carmes-Billettes de Paris : une église d’après Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1744-1758)

_ Mardi 18 février 2014 à 17h30, par Philippe Cachau, docteur en histoire de l’art, conseiller et chargé de communication du patrimoine.

Dernier ensemble conventuel préservé de la capitale, l’église et le couvent des Carmes-Billettes, rue des Archives, ont fait l’objet de bien des légendes et ce dès le Moyen Âge.

Longtemps attribuée au Frère Claude, architecte dominicain du Noviciat général de Paris, l’église actuelle, bâtie de 1754 à 1758, peut être désormais rendue à l’architecte du roi Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart, dont c’est là l’unique réalisation religieuse à Paris.

Cette église s’inscrit dans un vaste mouvement de reconstruction des couvents du Marais entamé au XVIIe siècle. Sa reconstruction fut en grande partie entravée par la querelle pluriséculaire entre les Carmes et la paroisse voisine de Saint-Jean-en-Grève. C’est l’histoire compliquée de cet édifice au milieu du XVIIIe siècle et les parallèles avec d’autres réalisations religieuses de Mansart de Sagonne et des Mansart qui seront évoqués ici.


Informations pratiques

Archives nationales, hôtel de Soubise, Chambre du Prince

60 rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris

(M° Rambuteau ou Hôtel de Ville).

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Voeux du Ghamu pour l’année 2014

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Journée d’étude – Revoir Oudry

_ Cette journée d’études propose de jeter un regard oblique sur Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) à travers ses conférences, ses rapports à l’ornement et la circulation de ses motifs, touchant ainsi aux questions de répétition et d’autorité.

De ses conférences à l’Académie à son rôle de directeur de la manufacture de Beauvais et d’inspecteur de celle des Gobelins, des cours de dessins qu’il donne au prince Frédéric à sa réapparition dans l’art contemporain, l’œuvre et la fortune critique d’Oudry permettent de réfléchir aux rapports entre peinture et ornement dans l’art français du XVIII siècle. Plus largement, c’est la présence lacunaire d’Oudry dans les discours de l’histoire de l’art qui sera interrogée en ce qu’elle peut révéler des méthodes et de l’état de la discipline. En effet, en dépit d’un œuvre foisonnant et d’une carrière académique prestigieuse, Oudry n’a pas reçu l’attention muséographique et critique continue dont bénéficient Watteau, Boucher, Chardin ou Fragonard, et n’a pas bénéficié du renouveau des études sur l’art rococo dans le monde anglo-saxon.

Les chercheurs européens et nord-américains invités proposent donc, au-delà des canons de sa peinture animalière, de revoir Oudry dans les marges de la discipline.

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Informations pratiques

INHA, Galerie Colbert

salles Giorgio Vasari et Walter Benjamin

6 rue des Petits-Champs, 75002 Paris

Entrée libre

Contact : michael.decrossas@inha.fr, catherine.girard@yahoo.com, pullins@fas.harvard.edu

Visites d’églises parisiennes – Programme 2014 (actualisé le 4 avril 2014)

_ Sous la direction de Laetitia PIERRE

Avec le soutien de la Ville de Paris.

Suite à la session 2013, centrée sur des visites d’églises datant majoritairement de la période moderne, le Ghamu élargit son programme de visites aux XIXe et XXe siècles.

Chacune des dix visites donnera lieu, comme en 2014, à la publication sur le site du Ghamu d’une note formant état des questions et actualisant les connaissances sur l’église concernée.

Nous attirons particulèrement l’attention des participants sur la visite de l’église et du couvent de Saint- Joseph-des-Carmes (groupe limité à 20 personnes, réservation obligatoire par mail jusqu’au 20 janvier : contact@ghamu.org) et sur celle de l’église Saint-Eloi (17 mai), inédite, qui révèlera un ambitieux chantier architectural daté de 1968, inscrit dans un quartier reconstruit sur le modèle de réinvention sous- terraine de la ville initié à La Défense.

 Le samedi 11 janvier (10h30) : L’église Saint-Sulpice (Paris, VIe ardt.), sous la conduite de Daniel Rabreau.

 Le samedi 25 janvier (9h30) : L’église Saint-Joseph-des-Carmes (VIe ardt.), sous la conduite de Léonore Losserand. Groupe de 20 personnes (RSVP)

 Le samedi 22 février (10h30) : L’église Notre-Dame du Raincy (Seine-Saint-Denis), sous la conduite de Laetitia Pierre et de Martine Debieuvre.

 Le samedi 8 mars (14h) : L’église Sainte-Clotilde Sainte-Valère (Paris, VIIe ardt.), sous la conduite de Clélia Simon et de Christophe Morin.

 Le samedi 22 mars (9h30) : L’église Saint-Roch (Paris, Ier ardt.), sous la conduite de Laetitia Pierre.

 Le samedi 5 avril (14h) : L’église du Saint-Esprit et la Porte dorée (XIIe ardt), sous la conduite de Christophe Henry.

 Le samedi 3 mai (11h) : L’église saint-Louis-en-l’Ile (IVe ardt.), sous la conduite de Léonore Losserand.

 Le samedi 17 mai (10h30) : L’église Saint-Eloi (XIIe ardt), sous la conduite de Pauline Rossi. Inédite, cette visite des deux des trois niveaux réalisés révélera un ambitieux chantier architectural daté de 1968, inscrit dans un quartier reconstruit sur le modèle de La Défense.

 Le samedi 7 juin (14h) : L’église Saint-Jean-Bosco (XXe ardt.), sous la conduite de Christophe Henry.


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Le secrétariat du Ghamu rappellera à nos membres et inscrits les lieux de rendez-vous et éventuels changements d’horaire la veille des visites.

Pour vous inscrire et pour tout renseignement : contact@ghamu.org

Appel à communications – Journées d’études de la SFHU 2014

Les zones portuaires : aménagements, réaménagements, réhabilitations de l’Antiquité à nos jours.

Les journées d’étude de la SFHU (Société française d’histoire urbaine) se tiendront les 16 et 17 janvier 2014, à l’université de Caen Basse-Normandie et sont organisées en collaboration avec le Centre de Recherche d’Histoire quantitative (UMR 6583 CNRS/UCBN).

La thématique retenue cette année invite à réfléchir aux liens entre les installations portuaires et la ville. Port au cœur de la ville, existence d’avant-ports dissociés de l’espace urbain, les schémas et leurs évolutions sont multiples depuis les époques anciennes et les mutations des espaces portuaires nombreuses. Cette thématique, conçue dans une perspective chronologique et géographique large, trouve un écho particulier dans les territoires de l’ouest de la France, et spécialement de Normandie, où les questions de rapports entre les espaces portuaires et le tissu urbain ont orienté les politiques d’aménagement.

À toutes les époques, les spécificités des villes portuaires sont liées à leur intimité avec l’eau, à la morphologie des quartiers du port et des zones qui accueillent les navires. Toutefois, les infrastructures portuaires ont évolué au fil du temps en liaison avec les mutations économiques et techniques : navires, fret, routes maritimes, circuits de redistribution. Comment ces évolutions se traduisent-elles dans l’espace des ports et dans le rapport des zones portuaires avec l’espace urbain ? Qui sont les acteurs du déplacement et quels sont les intérêts en jeu ?

Certains espaces et bâtiments portuaires ont fait l’objet d’importantes opérations de renouvellement, tandis que les activités migraient vers de nouveaux sites plus adaptés. D’autres sont aujourd’hui encore délaissés (zones d’entrepôts et de fonctions logistiques…) et constituent des espaces dont l’insertion dans le tissu urbain est parfois problématique ou pour lesquels il faut réparer la césure ville/port longtemps créée par les voies ferrées et les infrastructures de logistique. Depuis les années 1960, la concentration des sites portuaires s’accélère et concerne presque toutes les activités. On propose d’étudier la réhabilitation et/ou requalification et les usages nouveaux qui peuvent en découler : waterfronts, patrimonialisation des « vieux ports », opérations événementielles, « mise en tourisme » de l’activité de pêche, etc. On attend à la fois un exposé des problématiques et des études d’exemples emblématiques des évolutions récentes et moins récentes. La comparaison internationale sera vivement souhaitée. Les aspects sociaux de la requalification ne seront pas oubliés.

Comité d’organisation :

Natacha Coquery (université Lumière Lyon 2)

Stéphane Frioux (université Lumière Lyon 2)

Jean-Pierre Guilhembet (université Paris-Diderot-Paris 7)

Laurence Jean-Marie (université Caen Basse-Normandie)

Jean-Louis Lenhof (université Caen Basse-Normandie)

Denis Menjot (université Lumière Lyon 2)

Laurence Montel (université Caen Basse-Normandie),

Thibault Tellier (université Lille 3)

 La date limite des envois de propositions est fixée au 15 septembre 2013 et sont à adresser à laurence.jean-marie@unicaen.fr