Historique du GHAMU

D’abord connu comme une amicale, le GHAMU a ensuite développé son rôle de partenaire indépendant de la recherche universitaire.

Création

L’association GHAMU est déclarée au J.O. du 28 juillet 1976.

Les membres fondateurs sont :

  • Daniel Rabreau, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Monique Mosser, chercheur au CNRS (Université Paris IV)
  • Olivier Choppin de Janvry, architecte, historien de l’art, Paris
  • Jean-Louis Harouel, professeur à l’Université Paris-II Assas

Le GHAMU est une association d’histoire de l’art urbain et des jardins, plus précisément une amicale destinée à regrouper et à informer ceux qui, dans un esprit largement pluridisciplinaire, s’intéressent à l’histoire de l’architecture, à la création artistique, à l’art ancien et à la vie urbaine. Son principal objectif est de multiplier les contacts entre le public et la recherche spécialisée dans ces domaines et d’aider celle-ci dans ses réalisations.

Depuis 1991 le GHAMU sert d’organisme indépendant d’aide à la recherche du Centre Ledoux, équipe d’accueil des Masters et des Doctorats en histoire de l’art des Temps modernes de l’Université Paris1 Panthéon-Sorbonne. Grâce aux cotisations de ses adhérents et aux subventions qu’il obtient, il contribue à la réalisation de voyages d’étude d’étudiants et d’amateurs, de tables rondes, d’expositions, de journées d’études et de colloques internationaux. Il gère la publication des travaux inédits des jeunes chercheurs dans une collection : les Annales du Centre Ledoux (7 volumes publiés).

Depuis 1976 plus de 250 personnes ont adhéré au GHAMU.

Depuis cinq ou six ans les cotisations se renouvellent autour d’environ 95 à 110 membres par an.


Le logo du Ghamu

Le savez-vous ? Le logo du Ghamu reproduit le plan d’un projet de grande écurie publié par l’ornemaniste-architecte Jean-François de Neufforge, dans son recueil élémentaire d’architecture (1757-1772).

Dans le contexte d’un renouveau du goût “à la grecque” sous Louis XV, ses projets idéaux de théâtres (publiés en 1765 et 1767) se trouvent parfaitement en phase avec le grand mouvement de réforme de ce programme d’architecture dans lequel, sous l’influence de Voltaire, en particulier, et de l’entourage de A.-J. Gabriel, de Marigny et de la direction des Bâtiments du roi, s’affirme une volonté de rupture totale avec l’influence italienne séculaire qui dominait en Europe.


Historique des partenariats et des subventions

Subventions de la Ville de Paris

Le GHAMU a été subventionné par la Ville de Paris entre 1997 et 2000, et depuis 2007 (n° sysif D. 08512).

Subventions pour colloques et exposition
Le GHAMU a bénéficié de subventions pour réaliser quatre colloques internationaux et une exposition multimédia sur site internet, en :

  • 1980, célébration du bicentenaire de la mort de l’architecte Soufflot (colloque, université de Lyon-II)
  • 1999, célébration du bicentenaire de la mort de l’architecte Boullée (colloque Paris-INHA/BnF et expo site BnF) http://expositions.bnf.fr/boullee/
  • 2004, célébration du bicentenaire du Livre de 1804 de C.-N. Ledoux (Paris, colloque INHA/BnF)
  • 2005, célébration du bicentenaire de la création de la place Stanislas à Nancy (Nancy, Musée des Beaux-arts, Université Paris 1)
  • 2009, célébration du 250e anniversaire du premier Salon de Diderot (1759).
  • 2011, colloque international Chalgrin (1739-1811). Architectes et architectures, de l’Ancien Régime à l’Empire, 1er au 3 décembre 2011.
  • 2012, journée d’étude et colloque Les « Ministres des arts », les ministres et les arts.
  • 2013, célébration du tricentenaire de la naissance de Jacques-Germain Soufflot (1713-1780).
  • 2014, journée d’étude L’architecture des ingénieurs, 1650-1850, 8 novembre 2014.