L’HÔTEL PARTICULIER. UNE AMBITION PARISIENNE

_ Elément constitutif de la personnalité architecturale de Paris, l’hôtel particulier raconte une histoire de la capitale, à travers son évolution topographique dans les différents quartiers de la capitale.

 Du mercredi 5 octobre 2011 au dimanche 19 février 2012.

Exposition conçue et réalisée par la Cité de l’Architecture & du Patrimoine / Musée des Monuments français, avec le concours de la Bibliothèque nationale de France et du Musée Carnavalet.

Commissariat scientifique : Alexandre Gady.

Commissariat associé : Laurence de Finance (directrice du musée des Monuments français).

Scénographie : Philippe Pumain.

Apparu au Moyen-Age, l’hôtel parisien se développe au XVIe siècle, quand Paris redevient grâce à François Ier une capitale politique où l’Etat monarchique se centralise et se sédentarise ; il faut être à la Cour, près du roi donc à Paris. Son âge d’or se poursuit tout au long des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Marquant la fin d’une longue histoire,
l‘Entre-Deux-Guerres voit la construction des derniers hôtels. Mais leur usage ne disparaît pas et l’hôtel demeure encore présent dans notre Paris du XXIe siècle (musées, ministères, ambassades,…).

L’exposition se propose de développer cette histoire suivant un triple parcours, dont les éléments et l’esprit se complètent et s’éclairent, afin de pénétrer au cœur du secret des hôtels parisiens.

Dans la première section, de vastes dimensions, l’exposition présente la reconstitution d’un petit hôtel entre cour et jardin, que le visiteur découvrira en visitant ses différentes pièces, décorées comme une véritable maison habitée. Ainsi sera offerte à chacun une impression d’intimité avec l’hôtel, une appropriation de l’objet. Cette réalisation ne se fondera pas sur un édifice existant, mais sur une évocation générale, créant un type synthétique, chaque espace, « extérieur » et intérieur, étant prétexte à un discours pédagogique.

Dans la deuxième section de l’exposition, le visiteur sera conduit à travers l’histoire de l’hôtel au moyen d’un parcours construit cette fois sur une évocation chronologique, soit du Moyen-Age à la Belle Epoque ; mise en scène dans un vaste espace ouvert, cette partie sera structurée autour d’une suite de grandes maquettes d’hôtels choisis pour leur caractère emblématique – hôtels de Cluny, Lambert, de Thélusson et enfin le Palais-Rose (seul édifice disparu de la sélection) ­ complétée d’une borne interactive contenant 300 fiches d’hôtels richement illustrées.

La dernière section offrira une lecture thématique de l’hôtel parisien, envisagé comme un objet architectural. Trois « alcôves » seront consacrée au rapport entre la ville et l’hôtel, rapports faits de séduction et de destruction. Une autre suite de trois espaces ramènera le visiteur à l’objet même, au moyen d’une évocation de son architecture extérieure (façades sur cour et sur jardin), des décors intérieurs, enfin du jardin et de son organisation. Cette approche sera complétée par une borne multitouch consacrée à la question du plan des hôtels et de leur organisation, présentée sous une forme ludique.

Informations pratiques

 Cité de l’Architecture & du Patrimoine – Palais de Chaillot 1 place du Trocadéro 75016 Paris (métro Trocadéro).

 Ouverture tous les jours de 11h à 19h – Nocturne exceptionnelle le jeudi jusqu’à 22h – fermeture le mardi.

 Plein tarif : 8€ / tarif réduit : 5€ / gratuit pour les moins de 12 ans.

En savoir plus

« À la recherche des hôtels particuliers parisiens » : suggestions de parcours dans Paris sur le site de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine

CHALGRIN (1739-1811)

Colloque international d’histoire de l’art

1er, 2 et 3 décembre 2011

Avec le concours de : L’association GHAMU, la délégation aux Célébrations nationales (Ministère de la Culture et de la Communication) et la Ville de Paris

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Journées d’étude sur la reconversion de la Samaritaine

_ Jean-François Cabestan nous informe de la tenue de ces deux journées d’étude organisées en partenariat entre La Samaritaine et l’E.A. 4100 de l’Université de Paris 1 – Panthéon-Sorbonne. Elles se dérouleront à l’Institut National d’Histoire de l’Art (2, rue Vivienne, Paris, 2e arrt.) les 7 et 8 juillet prochains.

Un site, régulièrement mis à jour, fournit le programme et les éléments d’information complémentaires.

Appel à communications – Cointeraux (1740-1830)

Théorie,  enseignement  et  diffusion  d’une  technique  vernaculaire

Ce colloque international organisé par le Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA, UMR-­CNRS 5190) et l’Institut National d’Histoire de l’Art se déroulera à Lyon du 10 au 11 mai 2012.

Télécharger l’appel à communications


Organisateurs :

Laurent Baridon, Université Lyon II, LARHRA (UMR 5190), Louis Cellauro, LARHRA, Jean-Philippe Garric, INHA/AUSSER, Gilbert Richaud, LARHRA.

Comité scientifique :

Hubert Guillaud, Énsa de Grenoble/CRA-Terre, Miles Lewis, Faculty of Architecture, Melbourne University, Claude Mignot, Université Paris IV, Centre André Chastel, Liliane Pérez-Hilaire, Centre d’Histoire des Techniques et de l’Environnement du CNAM, Antoine Picon, Harvard School of Design, LATTS.

Les propositions de communication (titre, résumé d’une page maximum, bref CV) sont à adresser aux organisateurs à l’adresse suivante : cointeraux.2012@orange.fr ou à Laurent Baridon, LARHRA, Institut des Sciences de l’Homme, 14 avenue Berthelot, F-69363 Lyon Cedex07

Date  limite  d’envoi  des  propositions : 31 juillet 2011. Les résultats de la sélection seront communiqués aux auteurs un mois plus tard. La publication des actes du Colloque est prévue en 2013.

Appel à communications : Chalgrin (1739-1811)

Ce colloque, organisé par les universités Paris Ouest-Nanterre-La Défense, Paris IV-Sorbonne (Centre André Chastel), Bordeaux III et Tours, par les Archives nationales, avec le concours du GHAMU, se déroulera à Paris les 1er, 2 et 3 décembre 2011.

Propositions à adresser à Dominique Massounie ou Basile Baudez avant le 14 juillet 2011

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Le Festival de l’histoire de l’art, Fontainebleau

Le ministère de la Culture et de la Communication, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et le château de Fontainebleau présentent
un nouvel événement : le « Festival de l’histoire de l’art », qui se tiendra du 27 au 29 mai 2011, à Fontainebleau.

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« Art et Sociabilité au XVIIIe siècle »

_ À la lueur des recherches menées depuis ces vingt dernières années, la notion de sociabilité a fait l’objet d’un débat utile permettant un nouvel examen des changements politiques, sociaux et culturels qui eurent lieu au XVIIIe siècle. Les travaux de Daniel Roche, Dena Goodman, Daniel Gordon, Antoine Lilti, entre autres, ont démontré que la sociabilité est un concept fécond et commun aux différentes disciplines que sont la sociologie, la philosophie et l’anthropologie. Au XVIIIe siècle, l’Encyclopédie a défini le terme de la sorte : « La sociabilité est cette disposition qui nous porte à faire aux hommes tout le bien qui peut dépendre de nous, à concilier notre bonheur avec celui des autres, & à subordonner toujours notre avantage particulier, à l’avantage commun & général » (Louis de Jaucourt, « Sociabilité », Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers…, Paris, Briasson, 1751-1765, t. XV, p. 251). Ainsi, la notion est présentée comme un concept abstrait qui rend compte du désir de voir chaque homme participer activement à la vie de la société. Elle est liée, à l’époque, de manière complexe, à la notion de commerce, pratique sociale qui définit tous les modes de communication et d’échanges réciproques. La sphère publique émergente, composée de lieux comme les académies, les salons littéraires ou bien les loges maçonniques, a constitué la scène sur laquelle se sont joués de tels échanges. La publication de Thomas Crow, Painters and Public Life in Eighteenth-Century Paris, a incité les historiens de l’art à comprendre le rôle des artistes dans la sphère publique. Les études qui en ont découlé ont alors favorisé une approche monographique s’intéressant à la reconstruction de l’histoire d’un artiste, d’un salonnier ou d’un collectionneur, mais elles ont fait abstraction du rôle que les œuvres d’art ont joué dans les systèmes plus larges d’échanges et de pratiques sociales.

Ce colloque a pour but d’analyser la sociabilité dans le monde artistique du XVIIIe siècle à travers le prisme des pratiques sociales. En examinant les pratiques sociales des artistes, des amateurs, des critiques, des salonniers, etc., nous tenterons de comprendre les échanges sociaux et les réseaux formés non seulement par le commerce des objets matériels à travers l’étude des collections, du marché de l’art et des expositions, mais aussi par le commerce des idées à travers l’étude des écrits sur l’art et de l’art de la conversation. Ainsi, on peut s’interroger sur le rôle qu’ont joué les pratiques sociales au sein de la sphère publique dans l’évolution de la production artistique et des échanges matériels, économiques et verbaux.


Informations pratiques

Du 23 au 25 juin à l’Institut National d’Histoire de l’Art, Salle Vasari, entrée libre.

6, rue de Petits-Champs

75002 Paris

Voir le programme.

Patrimoine hospitalier de Bourgogne

_ Fruit d’un travail d’une dizaine d’années, cet ouvrage sur le patrimoine hospitalier bourguignon permet de découvrir une trentaine de sites riches en architectures et en collections anciennes.

Il est publié par le service Patrimoine et Inventaire de la Région Bourgogne, aux éditions Somogy-Editions d’art.

Patrimoine hospitalier en Bourgogne

Auteurs : Claudine Hugonnet-Berger, Elisabeth Réveillon, Brigitte Fromaget, Bruno François, Pierre-Louis Laget

400 pages, 520 illustrations

21 x 27 cm

39 €

Séminaire sur Jacques Androuet Du Cerceau

_ Le jeudi 19 mai, à 17 heures, Howard Burns, professeur à la Scuola Normale superiore de Pise, présentera une communication exceptionnelle : « Riflessioni su Du Cerceau autore e diffusore di disegni di architettura ». Cette communication sera suivie d’une discussion avec la participation des différents auteurs de la monographie sur Jacques Androuet Du Cerceau (2010).

Ce séminaire se tiendra à l’INHA, salle Pierre Demargne,
au rez-de-chaussée de la galerie Colbert.

« Paris en brèves »

Paris en brèves a pour objet de donner accès in situ aux différents imaginaires de Paris, fussent-ils historiques, littéraires, cinématographiques ou musicaux, …

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