Architectes et photographes au XIXe siècle

_ Si l’on connaît les relations étroites qui lièrent, au XIXe siècle, l’architecture et la photographie, les relations entre l’architecte et le photographe, la façon, notamment, dont le premier apprend rapidement à solliciter et utiliser le second, en influant sur sa pratique, n’ont été abordées que ponctuellement à l’occasion d’études ou d’expositions monographiques. Citons pour mémoire l’exposition « Le photographe et l’architecte. Edouard Baldus, Hector-Martin Lefuel et le chantier du Nouveau Louvre de Napoléon III » (musée du Louvre, 1995) réalisée en grande partie à partir du fonds de l’Agence d’architecture du Louvre, ou des expositions monographiques consacrées à des architectes (« AlfredNicolas Normand », CNMHS, 1978 ou « Charles Garnier, un architecte pour un empire », Paris, ENSBA, 2010). Pourtant, dans leur double volonté de former de vastes corpus visuels pouvant servir de références à leurs projets et de documenter leurs œuvres bâties, y compris dans les phases provisoires de leur mise en œuvre, l’architecte trouve dans le photographe un partenaire décisif, dont il apprendra vite à orienter l’objectif, voire à retoucher ou à recadrer les images, notamment pour les publier.

Informations pratiques

Mardi 23 octobre 2012

9h-18h

Galerie Colbert

Salle Vasari

2, rue vivienne

75002 Paris

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Appel à communications – « Transformations des villes et du territoire, 1750-1950 »

Journées d’études organisées par l’IPRAUS – UMR AUSSER

Du milieu du XVIIIe au milieu du XXe siècle, les villes françaises et européennes ont connu de nombreuses
évolutions : croissance démographique et extension de l’aire bâtie (bien que ces phénomènes aient été très
inégaux selon les cas), mais aussi diverses interventions de modernisation, telles que la suppression d’une
enceinte fortifiée, la création de grands « équipements » urbains (bâtiments institutionnels, hôpitaux,
universités, etc.), celle d’infrastructures de transport nouvelles (des biens et/ou des personnes : routes, canaux,
chemins de fer, aéroports).

En France, les plans d’extension, dès le XVIIIe siècle, les plans d’alignement, à
partir de la loi de 1807 et au fil de leurs révisions successives durant le XIXe, puis les plans établis après 1919
sur la base de la loi Cornudet ont été les principaux outils d’organisation et de contrôle de ces transformations
par les pouvoirs publics. Des documents comparables ont-ils existé dans d’autres pays et quels en ont été les
effets ? Au-delà de tels outils d’intervention, dans la lignée de ces plans ou de façon divergente, ont largement
concouru aux évolutions des villes et des territoires l’action d’acteurs multiples – investisseurs et spéculateurs
privés, compagnies industrielles ou ferroviaires, etc.

Le but des Journées des 15 et 16 novembre prochains est ainsi, à partir d’études de cas, d’observer comment
ont pu se combiner plans d’extension, percées, lotissements, création d’infrastructures ou d’emprises industrielles d’une part, actions publiques et privées d’autre part ; comment donc s’est opérée et a évolué la
« fabrication » de la ville et des territoires durant la période considérée ; comment, avec les banlieues progressivement étendues et diversifiées et venant s’ajouter aux anciens faubourgs, s’est préparé, au moins pour
certaines grandes villes, un changement d’échelle ouvrant vers leur métropolisation.

Ces journées entendent se situer à la fois dans le prolongement d’un premier ouvrage ayant présenté
quelques travaux de chercheurs de l’IPRAUS, dans celui du colloque organisé en décembre 20042, et dans celui
des précédentes journées d’études organisées en 2008, 2009, 2010 et 2011 sur le thème « Infrastructures de
transport et transformation des villes et du territoire ». Simultanément, elles tendent à dresser un panorama
général préparatoire pour d’autres journées qui, dans les années prochaines, pourront se focaliser sur des
thématiques plus ciblées.

La question centrale étant celle des formes architecturales et urbaines, les communications attendues
pourront investir les différentes échelles d’analyse (du territoire national ou régional à celui du bâtiment), mais
aussi interroger les outils de description et d’analyse pertinents selon chacune de ces échelles.

Modalités pratiques

Les propositions de communications devront être présentées :

jusqu’au 6 juillet 2012

• sous la forme d’un abstract avec titre, de 3.000 à 3.500 signes maximum (espaces compris),

• accompagnées :

 d’une présentation de l’intervenant (nom, titres universitaires, fonction et organisme de rattachement),

 d’une courte bibliographie de ses travaux (5 titres maximum),

 et de ses coordonnées (adresse postale, adresse électronique, téléphone),

• et adressées simultanément à :

formes.urbaines@paris-belleville.archi.fr

michele.bresson@orange.fr

annie.terade@paris-belleville.archi.fr

Les auteurs des propositions retenues en seront avertis avant le 15 juillet.

Les « ministres des arts », les ministres et les arts

_ L’exposition organisée sous le patronage du Conseil général du Loir-et-Cher Le naturel exalté Marigny, ministre des arts au château de Menars (du 30 juin au 22 septembre 2012) est l’occasion pour la communauté scientifique de s’intéresser à la part que les ministres de Louis XV ont prise dans l’évolution des arts, qu’il s’agisse de politique publique ou à l’échelle individuelle, du goût et du mécénat.

Colloque organisé par l’Équipe d’accueil InTRu Interactions, transferts, ruptures artistiques et culturels
avec le soutien de l’association GHAMU, du Conseil général du Loir-et-Cher et du Conseil scientifique de l’université François-Rabelais de Tours

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Le Festival de l’Histoire de l’Art à Fontainebleau

Le ministère de la Culture et de la Communication, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et le château de Fontainebleau présentent
la seconde édition du « Festival de l’histoire de l’art », qui se tiendra du 1 au 3 juin 2012, à Fontainebleau.

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Paris à Stockholm : sculpteurs et peintres français au château royal de Stockholm autour de 1700

Le mardi 15 mai à 17h30 aux Archives Nationales

par Mme Linda Hinners, conservateur au Nationalmuseum de Stockholm (Suède).

Au cours de la décennie 1690, une quinzaine de peintres et de sculpteurs français ont été appelés en Suède par l’architecte suédois Nicodème Tessin le jeune (1654-1728) pour participer à la construction du nouveau Palais royal de Stockholm. Ce groupe fut choisi avec soin par l’intermédiaire de Daniel Cronström (1655-1719), diplomate suédois demeurant à Paris.

Quelles étaient les circonstances dans lesquelles ces artistes travaillèrent en France ? Pourquoi sont-ils venus en Suède ? Comment poursuivirent-ils leur travail et leur vie artistique en Suède ? Après quelques années passées à Stockholm, certains des plus talentueux sculpteurs et peintres retournèrent en France, d’autres sont restés et décédés en Suède.

Informations pratiques

Archives nationales, hôtel de Soubise, Chambre du Prince, 60 rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris (M° Rambuteau ou Hôtel de Ville).

Entrée libre, dans la limite des places disponibles.

Séminaire international de recherche de Versailles

Journées d’études du 4 juin au 13 juillet 2012 – appel à candidatures

Organisateurs : le Centre de recherche du château de Versailles et le Centre de recherche Etats, société, religion de l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines.

Directeurs scientifiques : Emmanuel Bury et Patrick Michel.

Le Séminaire international de recherche de Versailles (SIRV) est une formule nouvelle et originale qui répond à une demande des chercheurs étrangers et français, alternant des séminaires de méthodologie de la recherche le matin et des ateliers pratiques l’après-midi.
Ouvert aux étudiants en Master, doctorat ou post-doc en lettres, langues, civilisations, histoire, histoire de l’art, histoire de la musique, musées, patrimoine et conservation, aussi bien qu’aux professionnels, les candidats doivent présenter un projet de recherche personnel et original que la participation à ce séminaire permettra d’enrichir.
Cinq responsables encadrent les étudiants qui bénéficient d’un tutorat individualisé.

Un diplôme de l’Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines valant 30 crédits ECTS valide cette formation intensive.

L’objectif est d’orienter les chercheurs qui travaillent sur les XVIIe et XVIIIe siècles – quelle que soit leur discipline – dans les fonds d’archives, les bibliothèques, les sites spécialisés et les institutions de la recherche en France. Ce séminaire est aussi un lieu de rencontre international entre universitaires, conservateurs et chercheurs qui confronteront leur méthodologie, leurs pratiques et leurs expériences personnelles.

Programme

Semaine 1

Thème : Méthodologie

Lundi 4 juin

 10h-12h : Présentation générale du séminaire et tour de table des étudiants

Intervenants : Emmanuel BURY, Mathieu DA VINHA, Chantal GRELL et Patrick MICHEL

 14h-16h : Méthodologie des sources

Intervenant : Raphaël MASSON

 Soir : Réception, dîner inaugural

Mardi 5 juin

 9h30-10h45 : Baroque et classicisme : approche méthodologique

Intervenant : Emmanuel BURY

 11h00-12h30 : Arts et sociétés aux XVIIe et XVIIIe siècles : objets et méthodes

Intervenant : Marianne COJANNOT-LEBLANC

 14h-17h : Les Académies

Intervenant : Christian MICHEL

Jeudi 7 juin

 9h30-10h30 : Versailles aux XVIIe et XVIIIe siècles

Intervenant : Mathieu DA VINHA

 14h-17h : Visite du château de Versailles

Intervenant : Mathieu DA VINHA

Vendredi 8 juin

 9h30-10h30 : L’image de saint Louis au XVIIe siècle

Intervenant : Fabien MONCHER

 11h00-12h30 : Les thèses consacrées à Louis XIV

Intervenant : Véronique MEYER

 14h-17h : Visite de la Bibliothèque Mazarine

Semaine 2

Thème : Passions et sentiments

Lundi 11 juin

 9h30-12h30 : Théorie et pratique de l’expression des passions selon Charles Le Brun

Intervenant : Marianne COJANNOT-LEBLANC

 14h-17h : Atelier pratique sur l’expression des passions I

Intervenant : Michel VERSCHAEVE

Mardi 12 juin

 9h30-12h30 : Peindre les passions au XVIIe siècle

Intervenant : Georges FORESTIER

 14h-17h : Atelier pratique sur l’expression des passions II

Intervenant : Michel VERSCHAEVE

Jeudi 14 juin

 9h30-12h30 : Gothique à l’âge classique, gothique à l’âge des Lumières

Intervenant : Hélène ROUSTEAU-CHAMBON

 14h-17h : Métiers et marché du luxe à Paris

Intervenant : Natacha COQUERY

Vendredi 15 juin

 9h30-12h30 : L’esthétique du tableau au théâtre

Intervenant : Pierre FRANTZ

 14h-17h : Visite de l’opéra royal de Versailles

Intervenants : Jean-Paul GOUSSET et Raphaël MASSON

Semaine 3

Session I – L’antique et le « gothique » : modèles et références

Lundi 18 juin

 9h30-12h30 : Versailles et l’antique

Intervenant : Chantal GRELL

 14h-17h : Visite Versailles et l’antique

Intervenants : Alexandre MARAL et Nicolas MILOVANOVIC

Mardi 19 juin

 9h30-12h30 : Public et privé dans le mécénat artistique de la marquise de Pompadour

Intervenant : Alden GORDON, professeur invité Paul E. Raether Distinguished Professor of Fine Arts. Chairman, Department of Fine Arts, Trinity College

 14h-17h : Visite des appartements du XVIIIe siècle à Versailles

Intervenant : Pierre-Xavier HANS

Session II – Pittoresque et sublime

Jeudi 21 juin

 9h30-12h30 : Les sources littéraires I

Intervenant : Emmanuel BURY

 14h-17h : Les sources littéraires II

Intervenant : Emmanuel BURY

Vendredi 22 juin

 9h30-12h30 : Le paysage et le sublime

Intervenant : Emilie BECK SAIELLO

 14h-17h : L’architecture et le pittoresque

Intervenant : Dominique MASSOUNIE

Semaine 4

Thème : Espaces sociaux de l’art I

Lundi 25 juin

 9h30-12h30 : L’hôtel parisien aux XVIIe et XVIIIe siècles : l’art et la manière

Intervenant : Alexandre GADY

 14h-17h : Visite

Mardi 26 juin

 9h30-12h30 : Les modes de production au Grand Siècle : l’exemple de Charles Le Brun

Intervenant : Bénédicte GADY

 14h-17h : Visite Le Brun au château de Versailles

Intervenant : Nicolas MILOVANOVIC

Jeudi 28 juin

 9h30-12h30 : De l’usage politique des fées de cour par Louis XIV : du Carrousel de 1662 aux fêtes du mariage du duc et de la duchesse de Bourgogne en 1697

Intervenant : Stéphane CASTELLUCCIO

 14h-17h : Visite

Intervenant : Raphaël MASSON

Vendredi 29 juin

 9h30-12h30 : Théâtre et vie de société

Intervenant : Marie-Emmanuelle PLAGNOL

 14h-17h : Le théâtre : nouveau Parnasse français dans la ville des Lumières

Intervenant : Daniel RABREAU

Semaine 5

Thème : Espaces sociaux de l’art I

Lundi 2 juillet

 9h30-12h30 : La ville des Lumières

Intervenant : Dominique MASSOUNIE

 14h-17h : La demeure et son décor au XVIIIe siècle

Intervenant : Patrick MICHEL

Mardi 3 juillet

 9h30-12h30 : Collectionner au XVIIIe siècle : goûts et pratiques

Intervenant : Patrick MICHEL

 14h-17h : Visite de l’hôtel Carnavalet

Intervenant : Thierry SARMANT

Jeudi 5 juillet

 9h30-12h30 : Le portrait sculpté au XVIIIe siècle

Intervenant : Guilhem SCHERF

 14h-17h : Le Portrait sculpté dans les collections du Musée du Louvre

Vendredi 6 juillet

 9h30-12h30 : Mise en place du travail personnel des étudiants (entretiens)

Intervenants : : Chantal GRELL et Emmanuel BURY

 14h-17h : Visite

Semaine 6

Projet de recherche : Présentations, discussions, conclusions

Semaine consacrée aux présentations orales individuelles des projets et discussion collective des projets.
Un dossier écrit devra être rendu (une vingtaine de pages ainsi qu’une bibliographie critique et détaillée) soulignant les apports de ce séminaire. Bilan et évaluations.

12 juillet : Banquet de clôture

Informations pratiques

Le séminaire est ouvert à 15 personnes sélectionnées sur la base d’un CV, de lettres de recommandation et d’un projet de recherche original à renvoyer avant le 15 mai.

Le coût global : 900€, dès accord du jury courant mai 2012 (les droits d’inscriptions universitaires de 300€ sont à verser pour valider l’inscription).

Vous retrouverez sur le site Internet (http://www.summer-school.uvsq.fr/) le programme de cette manifestation, le dossier d’inscription, ainsi que davantage d’informations sur les modalités pratiques pour y participer.

Le noviciat des Jésuites (1610-v. 1806), une parcelle d’histoire du Paris disparu

Mardi 17 avril à 17h30 aux Archives Nationales.

Léonore Losserand, doctorante en histoire de l’architecture, université Paris-Sorbonne (Centre André Chastel).

L’actuel quadrilatère formé par les rues Bonaparte (n° 80-86), Honoré-Chevalier (n° 2-12), Cassette et de Mézières (VIe arrondissement) abrita pendant 150 ans la maison de formation des novices Jésuites, fondée à l’aube du Grand Siècle. Après l’expulsion des Jésuites, il vit, entre autres, la présence locative du Grand Orient de France en ses murs, avant de devenir un lieu consacré aux métiers du livre qui survit encore péniblement aujourd’hui… Sa destruction est d’autant plus singulière qu’elle ne porte ni les marques de la Révolution, ni celles d’Haussmann, mais est bien l’œuvre de la désuétude profitant à la spéculation immobilière. L’histoire singulière d’une parcelle parisienne du XVIIe siècle à nos jours.

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Appels à communications – Les « ministres des arts », les ministres et les arts

La journée d’étude du 22 mai est organisée par le centre H-mod, composante du HAR, université Paris-Ouest. Le colloque qui se déroulera les 3 et 4 juillet à Tours et à Blois est organisé par l’Équipe d’accueil InTRu Interactions, transferts, ruptures artistiques et culturels avec le soutien de l’association GHAMU, du Conseil général du Loir-et-Cher et du Conseil scientifique de l’université François-Rabelais de Tours?.

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Appel à communications – Le Salon de l’Académie royale de peinture et sculpture : archéologie d’une institution

Musée national des Beaux-Arts, Québec, 13-15 septembre 2012.

Conférence plénière : Kim de Beaumont, professeure adjoint au Hunter College, historienne de l’art spécialiste de Gabriel de Saint-Aubin.

L’historiographie du Salon de l’Académie royale de peinture et de sculpture de Paris évacue en grande partie l’histoire du Salon saisi comme l’avènement d’une institution artistique à part entière. Au départ intégré à la fête de l’Académie, le Salon a pris avec les années la forme la plus connue d’une exposition temporaire, autonome et récurrente. L’événement s’est établi et épanoui petit à petit, se renouvelant avec le temps bi annuellement. L’identité propre de cette exposition s’est ainsi développée par la répétition et la fréquence du cycle, enracinant ses caractéristiques particulières dans l’esprit du public et des autres institutions. En rythmant l’horizon d’attente des parisiens, le Salon a su créer un habitus chez ce public, mais plus encore, a suscité la curiosité et l’envie des provinces et des autres nations qui l’ont imité.

Ce colloque entend cerner et définir le chemin parcouru par le Salon entre son émergence à la fin du 17e siècle et sa pleine maturité dans la seconde moitié du 18e siècle, d’identifier les divers paramètres qui ont permis son développement et l’affirmation de sa singularité. Le présent appel à communications sollicite des propositions qui permettront, d’une part, de mieux comprendre les fondements et les limites qui ont modelé les Salons et, d’autre part, de sonder les empreintes, les influences et les répercussions qu’ont eues ces expositions sur les différentes sphères de la société française et européenne.

Pluridisciplinaire, cette rencontre se veut un laboratoire de réflexion sur les projets en cours et les diverses approches qui s’intéressent au Salon et à la place qu’il occupe au sein des « mondes de l’art », de la littérature, de la philosophie, de la politique et de l’histoire.

 Inédites, les communications ne devront pas dépasser les vingt minutes allouées à chaque participant. Les propositions de communication (titre et résumé de 250 mots, affiliation institutionnelle) devront être envoyées au comité avant le 15 mars 2012 à l’adresse suivante: colloque.salon@lit.ulaval.ca