Appel à communication Journées d’étude Villes en photographies

_ Les journées annuelles d’étude de la Société Française d’Histoire Urbaine, qui se tiendront les 17 et 18 janvier 2013 à l’Université Paris-Est Marne la Vallée, seront l’occasion d’interroger la place qu’occupe la photographie dans le champ de l’histoire urbaine.

Dès ses débuts, elle s’est imposée comme une source documentaire de premier plan, ce dont témoignent l’ampleur et la diversité des fonds photographiques documentant l’espace urbain. Les historiens de la ville, quelles que soient leurs périodes et leurs spécialités, y ont donc recours comme un outil de lecture des paysages urbains anciens et actuels. Le medium photographique est également mobilisé pour la collecte de données par les autres acteurs de la recherche urbaine – qu’ils soient archéologues, urbanistes, anthropologues, sociologues ou géographes.

Il est utile de proposer un état des lieux concernant les usages multiples du document photographique par les historiens et les autres spécialistes de l’urbain.

Les propositions de communication (en 2000 signes) devront parvenir avant le 10 décembre 2012

Le comité scientifique examinera les propositions et les réponses seront données le 15 décembre.

Voir l’appel à communidation sur le site de la SFHU

Les compagnies théâtrales parisiennes aux XVe et XVIe siècles

Mardi 27 novembre 2012 à 17h30, par Marie Bouhaïk-Gironès, chargée de recherche au CNRS, Centre Roland Mousnier, Paris-Sorbonne.

Alors que l’on croyait que les premiers contrats de troupes théâtrales parisiennes dataient de la fin du XVIe siècle, les archives notariales de Paris ont révélé des contrats d’association d’acteurs dès la fin du XVe siècle, dans les premières séries conservées du Minutier central des notaires. L’analyse de ces premiers contrats, qui permettent de renouveler l’histoire du théâtre professionnel, est aussi l’occasion de revenir sur quelques parcours d’acteurs parisiens, celui de Pierre Gringore, écrivain, farceur et entrepreneur de mystères, de ses compagnons Maître Mitou, Jean Seroc, Jean du Pont Alais, Jacques le Bazochien et Maître Cruche, ou sur celui de Jean Anthoine et de sa femme, à la tête d’une compagnie franco-italienne au milieu du XVIe siècle.

Informations pratiques

Archives nationales, hôtel de Soubise, Chambre du Prince, 60 rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris (M° Rambuteau ou Hôtel de Ville).

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Présentation du parcours historique du Palais de la Porte Dorée

_ Le Palais est située à l’Est de Paris, dans un ensemble Arts-Déco exceptionnel classé monument historique. Laprade, Ducos de la Haille, Janniot, Sube, Prouvé, Ruhlmann… autant de grands noms qui ont signé l’architecture, la décoration et les aménagements du bâtiment.

Son histoire remonte à l’Exposition internationale de 1931 : sa vocation première fut d’être un musée des colonies, devant représenter les territoires, l’histoire de la conquête coloniale et l’incidence de celle-ci sur les arts. L’ancienne Salle des fêtes et les salons de réception du Maréchal Lyautey, Commissaire général de l’exposition, et de Paul Reynaud, Ministre des colonies, témoignent encore aujourd’hui de ce passé.

Le Palais change ensuite plusieurs fois d’attribution pour finalement abriter jusqu’en 2003, le Musée national des arts d’Afrique et d’Océanie, dont les collections ont été transférées au musée du quai Branly.

En 2004, seul l’Aquarium est encore ouvert au public ; l’État retient alors d’installer la Cité nationale de l’histoire de l’immigration dans le Palais.

En 2007, après une période de travaux de réaménagement conduits par Patrick Bouchain et Loïc Julienne de l’atelier Construire, la Cité ouvre ses portes dans ce monument chargé d’histoire et dont elle entretient et valorise aujourd’hui le patrimoine matériel et immatériel.

En accès libre dans le jardin et les espaces classés, cette première partie du parcours évoque les origines du Palais, son architecture, son décor, ses contributeurs, artistes et artisans.

Informations pratiques

Etablissement public du Palais de la Porte Dorée

293, avenue Daumesnil – 75012 Paris

01 53 59 58 60

Conférence le vendredi 7 décembre de 14h à 15h

Merci de confirmer votre venue à rsvp@histoire-immigration.fr

Goya en question?

_ L’oeuvre de Francisco de Goya provoque polémiques et débats depuis maintenant de nombreuses années. C’est là pourtant un processus tout à fait banal dans l’historiographie et bien d’autres maîtres de l’art moderne sont passés par de tel processus. À travers la révision du catalogue du jeune Goya (1746-1776), le contexte d’une Espagne des Lumières en mutation sera réévalué, témoignant de la difficulté à saisir la pluralité d’une école alors en plein essor.

Conférence organisée à l’occasion de l’exposition-dossier organisée par le musée du Louvre sur les problèmes d’attributions posés par les oeuvres de maturité de Goya (du 5 décembre 2012 au 7 janvier 2013)

Informations pratiques:

Conférence en espagnol de Frédéric Jimeno Solé (U. Paris 1 Panthéon Sorbonne)

22 novembre 2012 à 19h30

Colegio de España

7E bd Jourdan • 75014 Paris

(RER B Cité universitaire)

Séminaire d’initiation à la recherche en histoire de l’art moderne : Architecture, embellissements, jardins et territoire, 1700-1800.

_ Cet automne, Dominique Massounie reconduit le séminaire d’initation à la recherche en histoire de l’art moderne. Celui-ci porte sur l’architecture, les embellissements, les jardins et le territoire, de 1700 à 1800.

Présentation

L’objet de ce séminaire est de présenter les sujets de l’histoire de l’architecture et des jardins pour le XVIIIe siècle. Chaque séance, organisée comme un exposé-discussion, sera l’occasion de s’interroger sur les sources, les méthodes et les apports de ces différentes manières d’aborder l’histoire de l’architecture, en instituant sur leurs spécificités mais aussi et surtout sur leur complémentarité.

Programme

25 octobre – Francesco GUIDOBONI (doctorant, Rome III)

L’architecte Servandoni

8 novembre –Janine BARRIER (historienne de l’art)

L’architecture en Angleterre à l’époque moderne : une source d’inspiration pour Servandoni ?

15 novembre –Cécile LESTIENNE et Virginie MALHERBE (chercheurs, Inventaire général Bourgogne),

Les canaux de Bourgogne, la recherche à l’épreuve du terrain

22 novembre –Discussion

L’embellissement des villes et du territoire dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : bilan historiographique et pistes de recherche

29 novembre –Agueda ITURBE-KENNEDY (doctante en histoire de l’art Université Laval-Québec/Université de Nantes)

Entrer dans la ville sous l’Ancien Régime (architecture, urbanisme et aménagement du territoire). Historiographie, approches méthodologiques et premiers résultats.

6 décembre –Anaïs BORNET (doctorante en histoire de l’art, Paris-Sorbonne)

Choisy-le-Roi, le château, les jardins et la ville

13 décembre – Claire OLLAGNIER (doctorante en histoire de l’art)

De la petite maison à la maison individuelle, 1770-1810

20décembre – Chao-Ying LEE (université de Taïwan, professeure invitée à Paris Ouest)

Les illustrations des récits de voyages sur l’ile de Formose au XVIIIe siècle : la carte et les représentations aborigènes

Une visite sera organisée pour la dernière séance.

Informations pratiques

Séminaire de master 1 ouvert aux M2, doctorants, chercheurs et amateurs, en tant qu’auditeurs libres

jeudi 12h à 14h

Salle D112, bâtiment D, premier étage

Université Paris Ouest Nanterre La Défense

Rer A: Université de Nanterre

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Séminaire d’Histoire de l’architecture – Paris IV

Dans la continuité du séminaire organisé par Claude Mignot, le professeur Alexandre Gady reprend le séminaire de recherche en histoire de l’architecture moderne de l’Université Paris IV.

Les prochaines séances auront lieu le 22 février, le 22 mars et le 26 avril 2013.

22 février 2013

Le XVIIIe siècle

– Actualités (Alexandre Gady) ;

– Jean-Louis Gaillemin (université Paris IV) : « Néoclassique ? Le
Palais abbatial de Royaumont »

– Basile Baudez (université Paris IV) : « Le dessin architectural de
concours, un genre à part ? » (à propos de la parution de sa thèse aux
PUR).

25 janvier 2013

Varia

– Actualités. Le cas de Blérancourt (AG)

– Sara Galletti (Duke College, USA) : « Réflexions sur le Premier tome : Delorme et les divines proportions » ;

– Agueda Iturbe-Kennedy (université de Nantes et université Laval, Québec) : « La porte de ville au XVIIIe siècle en France et dans le Nouveau Monde: état de la question ».

14 décembre 2012

Le vieux Paris

– Didier Busson (Commission du Vieux Paris) : « Les fouilles de l’ancien
couvent de la Visitation, rue Saint-Jacques » ;

– Pierre Pinon (Ecole d’architecture Paris-Belleville) : « Les relevés
du centre de Paris de Davioud ».

16 novembre 2012

L’architecture religieuse en France à la Renaissance

– Etienne Faisant (Paris-IV) : « Recherches sur l’architecture
religieuse à Caen » ;

– Catherine Chedeau (université de Franche-Comté) : « Recherches sur les
églises du nord de la Bourgogne ».

26 octobre 2012

L’Hôtel particulier parisien (XVIIe – XVIIIe siècles)

– Alexandre Cojannot : nouvelles recherches sur l’hôtel Tambonneau de Louis Le Vau ;

– Alexandre Gady : à propos de quelques recherches récentes dans le
« noble faubourg ».

Informations pratiques

Un vendredi par mois

14h00 à 18h00

Salle Ingres

INHA

2, rue Vivienne

Paris

Séminaire « Habitat et Patrimoine » – Paris I

_ Jean-François Cabestan propose un séminaire d’histoire de l’architecture portant sur l’habitat et le patrimoine.

Informations pratiques

les mercredis de 11h00 à 13h00

salle Jullian

INHA

2, rue Vivienne

Paris

La Picardie flamboyante, arts et reconstruction entre 1450 et 1550

_ Présentation

La Picardie a connu un dynamisme extraordinaire au tournant du Moyen
Âge et de la Renaissance, tant en économie que dans les arts, en témoigne aujourd’hui encore un patrimoine artistique régional, monumental notamment, d’une richesse exceptionnelle en la matière. 26 spécialistes français et étrangers d’horizons divers présentent un état de la recherche en histoire, histoire de l’art et archéologie.

Coordination scientifique

E. Hamon, D. Paris-Poulain et J. Aycard

Informations pratiques

Les inscriptions à ce colloque sont gratuites mais obligatoires, en raison du nombre de places limité, auprès de Dominique Paris-Poulain (dominique.paris-poulain@u-picardie.fr)

du 21 au 23 novembre 2012

Logis du Roy

9, passage du Logis du Roy
_Amiens

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Études de cas du patrimoine architectural disparu XVIIe-XVIIIe siècle

_ Présentation de la journée du 30 novembre 2012

Bien que l’on considère comme nécessaire de s’attacher à l’étude du patrimoine bâti disparu, sans la connaissance duquel l’histoire de l’architecture reste forcément incomplète, les recherches dans ce domaine demeurent ponctuelles, et l’on manque souvent de points de repère dans le travail de reconstitution, complexe et sujet à de multiples interprétations.

Afin de mettre à jour des problématiques pertinentes qui pourront inciter à de nouvelles études, cette journée propose de présenter et confronter une série d’approches méthodologiques qui montrent comment différentes sources peuvent être utilisées (documents d’archives, cartes et photographies anciennes, traces archéologiques, récits, etc…) afin de « reconstruire » la mémoire d’architecture ou de morceaux de villes disparus. Les interventions se concentreront autour de la question de l’habitat à l’époque moderne (XVIIe-XVIIIe siècles) incluant le cas de la ville de Brest, qui a servi de point de départ aux questionnements soulevés.

Programme

9h00 – 17h00

Sophie DESCAT, Université de Bretagne Occidentale

Introduction. Pourquoi étudier le patrimoine architectural disparu : jeux
de piste et enjeux de mémoire

Matinée: châteaux, couvents et maisons de campagne

Frédéric CHASSEBOEUF, Service patrimoine, ville de Rochefort

Le procès-verbal d’état des lieux, une source essentielle de la
compréhension de certains édifices disparus : l’exemple du château de
Saujon (Charente-Maritime)

Annick HEITZMANN, Centre de recherche du château de Versailles

Faire revivre un château royal ? L’archéologie à Marly

Claire OLLAGNIER, Université de Paris 1- Panthéon-Sorbonne

Témoignage d’un bâti faubourien : petites maisons et pavillons parisiens au XVIIIe siècle

Edoardo PICCOLI, Ecole polytechnique de Turin, Faculté d’architecture,
équipe de recherche CRESO (Il patrimonio degli Ordini religiosi in Piemonte)

Piémont, 1580-1860. Le territoire des Ordres et son implication dans
l’habitat

Après-midi: habitat urbain

Claire DELAGNEAU, Université de Paris 1- Panthéon-Sorbonne

Ensembles architecturaux : le cas des immeubles parisiens de S.-N.
Lenoir (1733-1810)

Erwann LE FRANC, Université de Lorient, laboratoire CERHIO

Etude d’un patrimoine disparu : l’habitat de Lorient au XVIIIe siècle

Aline LEMONNIER-MERCIER, Association Ghamu

Coup d’oeil sur l’habitat privé du Havre au XVIIIe siècle

Yvon PLOUZENNEC, Université de Bretagne occidentale

L’hôtel Saint-Pierre au XVIIIe siècle : mutations d’un habitat brestois

Conclusion et perspectives

Organisation

Sophies Descat et Yvon Plouzennec

Centre de Recherche Bretonne et Celtique

Informations pratiques

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Salle des Thèses (C219)

Faculté des Lettres et Sciences humaines Victor-Segalen

20 Rue Duquesne – Brest

Université de Bretagne Occidentale, Brest

Une visite de la ville est prévue pour les participant à la journée d’étude le 29 novembre.

Transformations des villes et du territoire (1750 – 1950)

_ Du milieu du XVIIIe au milieu du XXe siècle, les villes françaises et européennes ont connu de nombreuses évolutions : croissance démographique et extension de l’aire bâtie (phénomènes certes très inégaux selon les cas), mais aussi diverses interventions de modernisation : suppression d’une enceinte fortifiée ; création de grands « équipements » urbains (bâtiments institutionnels, hôpitaux, universités, etc.), d’infrastructures de transport nouvelles (des biens et/ou des personnes : routes, canaux, chemins de fer, aéroports). En France, les plans d’extension dès le XVIIIe siècle, les plans d’alignement,
à partir de la loi de 1807 et au fil de leurs révisions successives durant le XIXe, puis les plans établis après 1919 selon la loi Cornudet ont été les principaux outils d’organisation et de contrôle de ces transformations par les pouvoirs publics. Des documents comparables ont-ils existé dans d’autres pays et quels en ont été les effets ? Au-delà de tels outils d’intervention, dans la lignée de ces plans ou de façon divergente, ont largement concouru aux évolutions des villes et des territoires l’action d’acteurs multiples – investisseurs et spéculateurs privés, compagnies industrielles ou ferroviaires, etc.

Le but des Journées des 15 et 16 novembre prochains est ainsi, à partir d’études de cas, d’observer comment ont pu se combiner plans d’extension, percées, lotissements, création d’infrastructures ou d’emprises industrielles d’une part, actions publiques et privées d’autre part ; comment donc s’est opérée et a évolué la « fabrication » de la ville et des territoires durant la période considérée ; comment, avec les banlieues progressivement étendues et diversifiées et venant s’ajouter aux anciens faubourgs, s’est préparé, au moins pour certaines grandes villes, un changement d’échelle ouvrant vers leur métropolisation.

La question centrale étant celle des formes architecturales et urbaines, leurs différentes échelles d’analyse, les outils de description et d’analyse pertinents selon chacune de ces échelles, ces journées entendent se situer à la fois dans le prolongement d’un premier ouvrage ayant présenté quelques travaux de chercheurs de l’Ipraus, dans celui du colloque organisé en décembre 2004, et dans celui des précédentes journées d’études organisées en 2008, 2009, 2010 et 2011 sur le thème « Infrastructures de transport et transformation des villes et du territoire ». Simultanément, elles tendent à dresser un panorama général préparatoire pour d’autres journées qui, dans les années prochaines, pourront se focaliser sur des thématiques plus ciblées.

Informations pratiques

Journées d’études organisées et animées par Michèle Lambert-Bresson et Annie Terade

15 et 16 novembre 2012

École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville

60, boulevard de la Villette – 75019 Paris

Salle des Enseignants (1er étage)

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