Journée d’étude – La carte et le patrimoine

_ Dans le cadre des commémorations du centenaire de la loi française sur le Patrimoine (31 décembre 1913), la Commission ‘histoire’ du Comité français de Cartographie, en association avec les Archives nationales, consacre sa journée d’étude annuelle aux rapports de la carte et du patrimoine.

La question sera abordée sous trois angles : la cartographie du patrimoine, la carte comme outil de gestion du patrimoine, la carte comme objet de patrimoine.

La journée s’achèvera par des visites du site ou une présentation de ses magasins et fonds cartographiques.

Télécharger le programme


Informations pratiques

Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine, à l’auditorium

59 rue Guynemer 93383 Pierrefitte-sur-Seine

Métro : ligne 13, station Saint-Denis-Université

Contact : nadine.gastaldi@culture.gouv.fr et catherine.hofmann@bnf.fr

Entrée libre

Colloque – Décors de peintres : invention et savoir-faire, XVIe-XXIe siècles

_ L’objectif de ce colloque est de mettre en évidence les rapports des peintres avec le décoratif depuis la Renaissance jusqu’à l’époque contemporaine à travers l’étude d’exemples pris dans le domaine profane. Trois champs de la création ont été retenus : les arts du feu (céramique, émaillerie,
vitrail) ; les arts du textile (tapisserie, tapis) ; les arts du décor intérieur.

À la suite des trois sessions correspondant à ce choix, une table ronde
réunissant des artistes contemporains permettra d’observer les pratiques actuelles.

La thématique soulignera la permanence de quelques questions : quelle approche ont les peintres de la décoration, quelle formation les a préparés à intervenir, quelle collaboration les unit parfois à des techniciens ? Les objets marqués par l’intervention d’un peintre conservent-ils leur usage ? Le peintre s’adapte-t’il toujours aux caractéristiques de l’espace qui lui est attribué ? Quelles sont les étapes de son travail (esquisses, maquettes,
cartons…) ? Quelle peut être l’intervention du commanditaire ? Quel peut être le rôle de l’ornement peint dans l’architecture ?

 Mardi 26 novembre

Quand le feu devient couleur : céramique, émail, vitrail

Maison des Sciences de l’Homme – 4, rue Ledru, 63000 Clermont-Ferrand.

 Mercredi 27 novembre

La broche comme pinceau : tapis et tapisserie

Mobilier national, salle Charles Le Brun – 42, avenue des Gobelins, 75013 Paris.

 Jeudi 28 novembre

Les peintres décorateurs : dialogues entre Penser et Faire

Mobilier national, salle Charles Le Brun – 42, avenue des Gobelins, 75013 Paris.

Télécharger le programme détaillé


Pour toute information, contacter

à Clermont-Ferrand > Annie Regond / annieregond@gmail.com

à Paris > Valérie Ducos / valerie.ducos@culture.gouv.fr

Les Rencontres des Gobelins

_ Dédiées à un large public, les Rencontres des Gobelins sont des rendez-vous hebdomadaires durant lesquels se partagent les connaissances relatives à l’histoire de l’art et aux activités du Mobilier national et des manufactures nationales : tapisseries des Gobelins et de Beauvais, tapis de la Savonnerie et dentelles du Puy et d’Alençon.

Pour cette année, trois pistes sont explorées : un métier (peintre, doreur et vernisseur), une esthétique (la couleur et les arts décoratifs) et une pratique (les savoir-faire et leur histoire).

Rencontre 1 : un métier

L’art de l’illusion : peintre, doreur et vernisseur dans les arts décoratifs

Sous la direction scientifique de Jean-Jacques Gautier et Xavier Bonnet

 mardi 12 novembre

Donner vie à la dorure : reparure et restauration

Marie Dubost (Atelier de la Feuille d’Or) :

Dorure et reparure, techniques et reconnaissances des styles.

Bertrand Rondot (château de Versailles) :

Questions autour des restaurations du bois sculpté peint et doré dans les restitutions de Versailles.

Rencontre 2 : une esthétique

« Poèmes colorés » des arts décoratifs : la couleur en oeuvre

Sous la direction scientifique de Marie-Hélène Bersani, Ségolène Le Men, Maria Grazia Messina, Michael Zimmermann

 mardi 19 novembre

Traités et systèmes de la couleur

Silvia Bordini (université La Sapienza, Rome) :

La palette des peintres dans les traités de la couleur aux XVIIIe et XIXe siècles.

Andreas Beyer (Centre allemand d’histoire de l’art) :

La couleur des Lumières : Newton et Goethe.

Rencontre 3 : une pratique

Histoire des savoir faire : arts du bois, du fil et des éléments décoratifs

Sous la direction scientifique de Marc Bayard, Charlotte Chastel-Rousseau et Christophe Henry

 mardi 26 novembre

Métiers du bois : le maître ébéniste

François Judet (ateliers Brugier) :

L’intégration des panneaux de laque dans le mobilier depuis le XVIIe siècle.

Pierre Alain le Cousin (école Boulle) :

Les techniques de l’ébénisterie au XVIIIe siècle au travers des outils.


Informations pratiques

Galerie des Gobelins

42, avenue des Gobelins – 75013 Paris

Accès : métro Les Gobelins (ligne 7) / bus 27, 47, 83, 91

La Grande Galerie du Louvre et les origines du « Grand Dessin » des rois de France, nouvelles observations

_ Jeudi 14 novembre 2013 à 18h, par Guillaume Fonkenell, conservateur du patrimoine, chargé de la section d’Histoire du musée du Louvre.

Nouvelles questions et nouvelles hypothèses pour ce morceau du Louvre qui constitue le plus long bâtiment de Paris et unifie deux palais originellement indépendants : le Louvre de François Ier et les Tuileries de Catherine de Médicis. L’’ensemble constitue aujourd’hui une grandiose façade en face du VIIe arrondissement.


Informations pratiques

Mairie du VIIe arrondissement, salle des mariages

116 rue de Grenelle, 75007 Paris

(M° Solférino)

Entrée libre

Journée d’étude – Cathédrale Saint-Gatien de Tours

_ Après avoir consacré un colloque en 2011 à la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans et un colloque en 2012 à la cathédrale Saint-Etienne de Bourges, la DRAC Centre se propose d’approcher la cathédrale Saint-Gatien de Tours lors d’une journée d’études le vendredi 18 octobre 2013.

Ce colloque sera l’occasion de faire le bilan d’une décennie de travaux menés par les services de l’Etat sur le monument, mais également d’évoquer l’environnement de l’édifice ainsi que les dernières découvertes et créations, notamment celle des vitraux du transept nord.

Télécharger le programme


Informations pratiques

Entrée libre, Université-François Rabelais, salle Thélème, 3 rue des Tanneurs, Tours.

Merci de vous inscrire au 02 38 78 85 00 ou par mail à irene.jourdheuil@culture.gouv.fr ou sylvie.marchant@culture.gouv.fr.

Tricentenaire Soufflot – colloque

_ Le tricentenaire de la naissance de Jacques-Germain Soufflot (1713-1780), inscrit aux Célébrations nationales de 2013, offre aux chercheurs l’occasion de poser un nouveau regard sur son œuvre et d’ouvrir de nouvelles perspectives. À cette occasion, l’association Ghamu organise un colloque à deux facettes :

 Des journées d’étude bourguignonnes, « Patrimoine et santé : de Soufflot à nos jours », organisées les 9, 10 et 11 octobre 2013, par les associations GHAMU (Groupe Histoire Architecture Mentalités Urbaines) et MOHICAN (association nationale des chargés de protection au sein des CRMH). En partenariat avec l’association pour la sauvegarde de Soufflot et du patrimoine mâconnais, la DRAC Bourgogne, l’Agence régionale de santé de Bourgogne et le CHU de Dijon.

L’année 2013 est l’année de commémoration du tricentenaire de la naissance de l’architecte Jacques-Germain Soufflot, concepteur notamment de l’Hôtel-Dieu de Lyon et de l’hospice de La Charité à Mâcon. Parallèlement, on constate un regain d’intérêt scientifique pour le patrimoine hospitalier : citons la synthèse régionale sur le sujet publiée par le service Patrimoine et inventaire de Bourgogne en 2011, Patrimoine hospitalier en Bourgogne, ou encore l’ouvrage dirigé par Isabelle Duhau, Pierre-Louis Laget et Claude Laroche en 2012, L’hôpital en France. L’actualité patrimoniale des dernières années fut aussi fortement marquée par les questions de protection et/ou de reconversion des établissements hospitaliers anciens (Hôtel-Dieu de Lyon, Hôtel-Dieu de Dijon, etc.), et plus largement des bâtiments liés à la santé. C’est dans ce contexte que les associations Mohican et Ghamu ont souhaité organiser en 2013 des rencontres sur ces thèmes.

Télécharger le programme

Si vous souhaitez participer aux visites prévues dans le cadre de ces journées (sous réserve), veuillez remplir la fiche d’inscription ci-jointe.

Attention, le nombre de places est limité !

Informations pratiques :

Chapelle de l’hôpital général, 2 rue de l’Hôpital, Dijon.

Amphithéâtre Henri Guillemin, cours Moreau, Mâcon.

Salle Gambetta n°2, 25 rue Gambetta, Mâcon.

Contact :

patrimoine.hospitalier.2013@gmail.com


 Une journée d’étude parisienne, « Jacques-Germain Soufflot ou l’architecture régénérée (1713-1780) », organisée le 18 octobre 2013 par l’association Ghamu, avec le soutien du Centre des Monuments nationaux, de la Ville de Paris, de la Délégation aux Commémorations nationales, des universités Paris-Sorbonne, Centre André Chastel, Paris I Panthéon-Sorbonne, Paris Ouest – Nanterre et Lyon 2.

Le tricentenaire de la naissance de Jacques-Germain Soufflot offre aux chercheurs l’occasion de revenir sur la carrière de cet architecte majeur dont de nombreux aspects de l’oeuvre novatrice restent à ce jour insuffisamment connus. Dans les années 1980 la célébration du bicentenaire de la mort de Soufflot avait conduit à l’organisation d’une exposition (sous le commissariat de Michel Gallet) et d’un colloque international dont les actes furent publiés la même année, avec le concours de l’association Ghamu, sous le titre Soufflot et l’architecture des Lumières, ainsi qu’à la publication d’un ouvrage collectif consacré à L’oeuvre de Soufflot à Lyon. Depuis lors – malgré la publication récente d’une monographie de M. Jean-Marie Pérouse de Montclos – aucune avancée scientifique notable n’a enrichi la connaissance des aspects variés de la carrière de Soufflot et de son rôle dans l’innovation artistique et technique de l’architecture de son temps.

Alors qu’une grande rétrospective consacrée à l’architecte du Panthéon, Jacques-Germain Soufflot (consulter la présentation), sera exposée par le CMN au sein même de cet édifice à partir de septembre 2013, avec pour commissaire le professeur Alexandre Gady, l’association Ghamu propose d’organiser, en partenariat avec plusieurs universités, un colloque qui coïncidera avec l’ouverture de l’exposition. Il sera question d’étudier les aspects encore trop méconnus de la carrière de l’architecte dont la place est prépondérante dans l’évolution de l’architecture des Temps modernes.

Télécharger le programme


Informations pratiques :

Mairie du Ve arrondissement, Salle des Mariages (1er étage)

21, place du Panthéon – 75005 Paris

Contact :

Soufflot.2013@gmail.com

Association Ghamu – 36, rue du Fer à Moulin – 75005 Paris

Toits d’Europe. Formes, structures, décors, identités, usages du toit à l’Âge moderne (XVe, XVIe, XVIIe siècles)

_ Colloque sous la direction d’Alexandre Gady et Monique Chatenet, avec le soutien du conseil scientifique et de l’école doctorale VI (Histoire de l’art et archéologie) de l’université Paris-Sorbonne.

Partie constitutive de l’architecture, le toit appartient aussi bien à la structure qu’à la silhouette d’un édifice. S’il est destiné à protéger de l’eau le bâtiment qu’il couronne, il n’en est pas moins le lieu d’une démonstration formelle, qu’exprime justement bien en français la notion de « couronnement ». Son étude croise aussi bien des problématiques techniques (la charpente, les toits en terrasse) qu’esthétiques (volumes prismatiques de la charpente, couleurs de la couverture), voire culturelles (usages des toits où l’on se promène), ouvrant sur des questions décoratives (ornements « affirmant » le toit, ornements masquant le toit) et identitaires (aires culturelles de certains types de toits, importation de modèles « étrangers »). Ces axes de réflexion, non exhaustifs, doivent permettre de sortir des lectures climatologiques ou exclusivement techniques, tout en réfléchissant à l’échelle européenne.

Télécharger le programme du colloque


Informations pratiques

Dates : 12, 13 et 14 juin 2013.

Lieu : INHA, 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Galerie Colbert, Salle Vasari, 1er étage.

Festival de l’Histoire de l’Art à Fontainebleau

_ Le troisième Festival de l’histoire de l’art aura lieu le 31 mai,
1er et 2 juin 2013
à Fontainebleau avec une programmation placée, comme les années précédentes, sous la responsabilité scientifique de l’INHA.

Conçu et organisé par le ministère de la Culture et de la
Communication, le château de Fontainebleau et l’INHA, le Festival
accueille cette année encore chercheurs, professionnels et étudiants
de toutes les spécialités et de tous les métiers relevant de
l’histoire de l’art, dans le cadre d’un programme élaboré par un
comité scientifique qui compte notamment des représentants des
institutions présentes dans la Galerie Colbert.

Entièrement gratuit, ce Festival s’adresse à tous ceux qui
souhaitent mieux connaître les mille aspects de l’histoire de
l’art.

Au programme de cette troisième édition, plus de deux cents
manifestations dans les salles du château et dans plusieurs sites de la
ville de Fontainebleau : des débats, des lectures, des projections… animés par quelque trois cents intervenants.

 À cette occasion, Vincent Droguet, conservateur en chef au château de Fontainebleau et commissaire de l’exposition avec Thierry Crépin-Leblond, conservateur général et directeur du musée national de la Renaissance – Château d’Écouen, fera une visite de l’exposition Le Roi et l’artiste : François Ier et Rosso Fiorentino (23 mars – 24 juin 2013), le samedi 1er juin de 15h à 16h30.

Un thème : l’Éphémère

Comme chaque année, un thème est mis à l’honneur en 2013 :
l’Éphémère, et ce sera donc l’occasion de faire le point sur les
arts de la fête du Moyen Âge au XIXe siècle, sur la notion de
fugacité dans l’art contemporain, sur l’iconographie du mouvement
et du fugitif, ou encore sur le rôle des expositions temporaires dans
la vie des musées.

Un pays invité : le Royaume-Uni

Des rendez-vous annuels :

– le Salon du livre et des revues d’art : plus de soixante-dix
éditeurs et quatre libraires présentent un large panorama de
l’édition d’art française et européenne ;

– Art & Caméra, la section du Festival consacrée au septième art, et
en particulier aux films sur l’art ;

– le Forum de l’histoire de l’art, où sont abordées les questions
d’actualité touchant au patrimoine, à la recherche en histoire de
l’art et au marché de l’art ;

– l’Université de printemps : il s’agit d’ateliers pédagogiques
destinés aux personnes assurant l’enseignement de l’histoire des
arts à l’école.

Pour en savoir plus…

Télécharger le programme.

La rénovation du musée de Picardie à Amiens

_ Josiane Sartre, lors de l’Assemblée Générale du GHAMU du 29 avril 2013, a informé ses membres du projet de rénovation du musée de Picardie confié au Cabinet d’architecture Frenak et Jullien en 2012 par Amiens Métropole, maître d’ouvrage et fait part des inquiétudes qu’il suscite.

Rappelons que la Société des Antiquaires de Picardie fut à l’origine de la construction du musée, entre 1855 et 1867, dont les plans furent confiés aux architectes Henri Parent (1819-1895) jusqu’en 1855 puis à Arthur Diet (1827-1890) après cette date. La Société en fit don à la ville d’Amiens en 1869 avec les premières collections d’art qu’elle avait réunies.

Nous faisons référence au chapitre de Bruno Foucart « Le Musée du XIXe siècle : temple, palais, basilique », p.122-135 du catalogue de l’exposition La Jeunesse des musées. Les musées de France au XIXe siècle, sous la direction de Chantal Georgel, Paris, musée d’Orsay, 7 février-8 mai 1994.
Bruno Foucart, dans son analyse des attributs communs aux grands musées du XIXe siècle, nous révèle la place primordiale occupée par le musée de Picardie.
Il met en évidence notamment, comment « dans la ville du XIXe siècle, le musée… a valeur de cathédrale des temps nouveaux… était prédestiné à l’alliance avec les sciences et les lettres… À Amiens, le musée de Picardie… accueille au rez-de-chaussée la Société des antiquaires de Picardie, son savoir, ses archives », comment sa place dans la ville est loin d’être indifférente, « le musée avait droit à être présent dans le centre même des pouvoirs… musée et préfecture sont séparés par une rue en Picardie. » Il nous montre aussi comment le modèle du Louvre s’impose dans l’imaginaire national et dans celui des constructeurs du musée de Picardie lequel « dès ses débuts avait eu l’ambition de constituer le petit Louvre de la province. Le pavillon central, tel que conçu par Parent et Diet, renvoie directement aux pavillons de la cour Napoléon, qui eux-mêmes transposent celui de Lemercier sur la cour Carrée… ».

Hormis le fait que la Société des Antiquaires de Picardie fut à l’initiative de la construction et fit don du musée à la ville d’Amiens, ces données historiques, rapidement résumées, justifient pleinement les réserves émises par la SAP sur les modifications qui seraient apportées à la façade et à la cour d’honneur du musée et nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de son Conseil d’Administration du 25 mars 2013.
Faut-il ajouter, qu’il semblerait utile qu’un dialogue s’engage entre les acteurs du projet et la Société des Antiquaires de Picardie.

Lire le communiqué de la Société des Antiquaires de Picardie.

Colloque – Saint-Martin-des-Champs. Une histoire d’avant le Cnam…

_ C’est la première fois qu’un colloque historique est entièrement
dédié au prieuré clunisien de Saint-Martin-des-Champs. Ce monastère
de fondation royale, né au XIe siècle sur les ruines d’une
basilique mérovingienne, fut pourtant l’un des plus renommés de
Paris, sous l’Ancien Régime.

Conçue en écho à la parution du livre d’Alain Mercier, [La
Deuxième Fille de Cluny, grandeurs et misères de
Saint-Martin-des-Champs->http://www.arts-et-metiers.net/musee.php?P=214&id=418&lang=fra&flash=f]
, (Glénat/Le Cnam, 2012), cette journée
proposera sept communications remarquables par leur diversité. Elle se
tiendra sur les lieux mêmes où vécurent les moines de
Saint-Martin-des-Champs et où s’installa le Conservatoire des Arts et
Métiers au moment de la Révolution.

Au fil des communications, la « Deuxième Fille de Cluny » nous
livrera quelques-uns des secrets qui émaillèrent sa longue histoire.

Comment les fouilles archéologiques des années 1993-1994
permirent-elles de révéler la basilique qui préexista à
Saint-Martin-des-Champs ? Quelle fut l’importance du culte marial
pour les moines du prieuré ? Que nous apprend le « Registre Bertrand
», passionnant témoignage sur la vie martinienne au XIVe siècle ?
Sur quel territoire le prieuré pouvait-il appliquer sa justice
seigneuriale et prélever ses impôts ? Quelles réformes modifièrent
profondément la vie clunisienne à Saint-Martin- des-Champs ? Et que se
passait-il au XVIIe siècle dans cette pièce mystérieuse appelée «
la Voulte » ? Enfin, quelle fut la politique architecturale des
martiniens sous l’Ancien Régime ?

C’est à toutes ces questions que les historiens ici réunis, grands
connaisseurs du sujet abordé, répondront à l’occasion de ce
colloque.

Télécharger le programme du colloque


Informations pratiques

Cnam, Amphithéâtre C « Abbé Grégoire », 292 rue Saint-Martin, 75003 Paris.

Entrée libre, réservation conseillée au 01 53 01 82 70 ou musee-conf@cnam.fr.