Colloque – Paris, ville de cour (XIIIe-XVIIIe s.)

_ Les études sur la cour de France ne manquent pas, pourtant,
peut-être parce qu’elle reste longtemps itinérante et que ses membres
se recrutent à travers tout le royaume, les historiens s’intéressent
rarement au cadre urbain de ses séjours, et en particulier à Paris. La
cour semble être une institution hors de l’espace, alors que Paris,
« cour du royaume », s’impose de plus en plus comme son centre de
gravité.

Ce colloque Paris, ville de cour vise à réconcilier l’histoire
de la cour avec l’histoire urbaine. Il est donc consacré à l’étude des
relations entre la cour de France et la ville de Paris, du Moyen Âge
au XVIIIe siècle, en prenant en compte leurs dimensions politiques,
sociales, culturelles, artistiques et économiques. Le mot « cour »
est ici entendu au sens étroit des gens de cour qui sont dans la
proximité du souverain, et qui le suivent dans ses pérégrinations,
par opposition aux serviteurs de l’Etat qui sont fixés à Paris par les
institutions centrales de la monarchie.

Colloque international organisé par Boris BOVE (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis), Murielle GAUDE-FERRAGU (Université Paris 13 Nord), Cédric MICHON (Centre de Recherches Historiques de l’Ouest – Le Mans).

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Informations pratiques :

Auditorium du Petit Palais

Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris

Avenue Winston Churchill, 75008 Paris.

Métro : lignes 1 et 13, station Champs-Elysées Clémenceau

RER : ligne C, station Invalides ;

Bus : 28, 42, 72, 73, 80, 83, 93.

Vélib’-Autolib’ : Avenue Dutuit

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Contact : boris.bove@univ-paris8.fr

Les Rencontres des Gobelins

_ Dédiées à un large public, les Rencontres des Gobelins sont des rendez-vous hebdomadaires durant lesquels se partagent les connaissances relatives à l’histoire de l’art et aux activités du Mobilier national et des manufactures nationales : tapisseries des Gobelins et de Beauvais, tapis de la Savonnerie et dentelles du Puy et d’Alençon.
Pour cette année, trois pistes sont explorées : un métier (peintre, doreur et vernisseur), une esthétique (la couleur et les arts décoratifs) et une pratique (les savoir-faire et leur histoire).

 Mardi 6 mai – Métiers du décoratif : papier et toile peinte

Jérémie Cerman (Université Paris-Sorbonne), Grands et petits décors de papier peint autour de 1900.

François-Xavier Richard (Atelier d’Offard), Savoir-faire du papier peint à la main : héritage et création.

 Mardi 13 mai – Le mobilier de bois doré : apparition et restauration

Florentin Gobier (École du Louvre), Apparition et développement du mobilier de bois doré dans les intérieurs parisiens au XVIIe siècle.

Roland Février (C2RMF), Arts décoratifs. Regard sur la conservation-restauration des objets en bois doré.

Stéphanie Courtier et Nathalie Balcar (C2RMF), Écran de cheminée du XVIIIe siècle. Restauration et apport scientifique.

 Mardi 20 mai – Couleur textile et art contemporain

Maria Grazia Messina (Université de Florence), « La première œuvre d’art conceptuelle qui soit populaire ». Les tapis d’Alighiero Boetti.

Marie-Hélène Bersani (Mobilier national) et Nathalie Junod Ponsard (artiste visuelle), La couleur immatérielle : le défi lumineux de la matière.

 Mardi 27 mai – Métiers du décoratif : verrier et miroitier

Sandra Bazin (Université Charles de Gaulle-Lille 3), Miroirs et miroitiers dans les arts du décor en France au XVIIe siècle.

Véronique Brumm (Musée Lalique), Les grands décors de verre des Années folles : l’exemple de René Lalique.


Informations pratiques

 les mardis de 18h à 20h

42 avenue des Gobelins 75013 Paris

www.mobiliernational.fr

entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles

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Exposition – Les Gobelins au siècle des Lumières, un âge d’or des manufactures royales.

_ Un florilège des meilleures tapisseries tissées aux Gobelins au XVIIIe siècle sera présenté accompagné de modèles peints des collections du Mobilier national.

L’élan extraordinaire de la refondation en 1662 de la seconde manufacture des Gobelins sous la direction de Charles Le Brun, se répercute au XVIIIe siècle.

Les traditionnels sujets religieux (L’Ancien Testament d’Antoine Coypel) sont tissés parallèlement à une grande nouveauté inspirée du roman de Cervantès, dont le succès ne se démentira jamais. Les sujets d’histoire épique (L’Histoire de Marc-Antoine d’après Charles Natoire) sont maintenus, tandis qu’apparaissent des séries moins édifiantes destinées aux appartements royaux (la tenture des Amours des dieux d’après différents peintres dont François Boucher et Joseph-Marie Vien). À côté de ces innovations, des répliques d’après des pièces du XVIe siècle restent recherchées. Les dernières années du siècle correspondent à un retour au passé national (tenture de L’Histoire de France). Les meubles en tapisserie (canapés et fauteuils) caractérisent également cette époque de profusion créative.

Commissariat de l’exposition : Jean Vittet.


Informations pratiques

Galerie des Gobelins – 42, avenue des Gobelins, 75013 Paris

Accès : métro Gobelins / bus 27, 47, 83, 91

Horaires :

tous les jours de 11h à 18h, sauf le lundi.

Tarif : 6€ (tarif réduit, 4€)

Le dessin d’architecture dans tous ses états

_ Le Salon du dessin ouvre ses portes à la Bourse le mardi 26 mars 2014, accompagné du colloque sur le dessin d’architecture organisé par Claude Mignot, les 26 et 27 mars.

Ces journées d’étude consacrées aux dessins d’architecture porteront sur le dessin d’architecture comme instrument et témoin de la création architecturale. Les communications centrées le plus souvent sur l’œuvre d’un architecte majeur permettront de mettre en évidence les diverses facettes de cette problématique.

Le dessin d’architecture peut être en effet un outil de la création : de l’esquisse au dessin de présentation ; des « trois premières minutes » de l’invention au dessin d’exécution, en passant par le jeu des variantes et des repentirs.

Parce qu’il est aussi le symptôme d’un processus de pensée, il peut être aussi témoin d’une attribution, comme la trace d’un travail collectif, dans la mise au point des projets souvent, au cœur même de la création parfois.

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Informations pratiques

Petit Auditorium, 1er étage

Palais Brongniart

Place de la Bourse, 75002 Paris.

L’architecture des ingénieurs 1650-1850

_ Journée d’étude organisée par les universités Bordeaux III, Paris-Sorbonne, Paris-Ouest, avec le concours du GHAMU, le 8 novembre 2014, à Paris, galerie Colbert.

Les années 1980 furent propices à l’étude du travail des ingénieurs : en 1981, Anne Blanchard publiait un Dictionnaire des ingénieurs militaires actifs en France entre 1691 et 1791, témoignant par son volume de l’importance de leur activité, tandis qu’en 1988, Antoine Picon, dans son ouvrage Architectes et ingénieurs au siècle des Lumières, accordait enfin aux ingénieurs des Ponts l’attention qu’ils méritaient et examinait leur formation et leurs méthodes de travail au regard de celles des architectes de l’Académie royale d’architecture.
Au-delà des programmes attendus, fortifications, ouvrages hydrauliques, ponts et routes, les ingénieurs, militaires et des Ponts et Chaussées, honorèrent des commandes dans le domaine de l’architecture publique monumentale, de l’architecture religieuse et hospitalière, mais aussi dans celui de l’architecture domestique et de l’art des jardins.

L’historiographie fait la part belle aux architectes dans les embellissements de la capitale, tandis que les études récentes sur la province accordent aux ingénieurs une place de plus en plus importante : le tableau est en réalité bien plus nuancé. Cette journée sera l’occasion de présenter les limites de cette opposition et d’initier un travail systématique sur l’activité des ingénieurs du règne de Louis XIV à la monarchie de Juillet.
Pour cette première rencontre sont attendues plus spécialement les communications portant sur l’architecture privée et son décor, la distribution et le projet urbain.

Une deuxième rencontre se déroulera en 2015.

Direction scientifique : Basile Baudez, maître de conférences, Paris IV, Alexia Lebeurre, maître de conférences, Bordeaux III, et Dominique Massounie, maître de conférences, Paris Ouest-Nanterre.

Propositions à transmettre avant le 15 mai 2014 :

alexialebeurre@aliceadsl.fr, basile.baudez@gmail.com, dommassounie@aol.com

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L’enseignement d’Antoine Desgodets à l’Académie (1721-1728)

_ Robert Carvais et l’équipe du Centre de théorie et analyse du droit du CNRS vous convie à la présentation du site web de consultation et d’étude des manuscrits des cours d’Antoine Desgodets.

Ce projet de recherche, lancé fin 2007 sous la direction de Robert Carvais et soutenu par l’Agence nationale de recherche (ANR), permet de mettre à disposition des lecteurs, amateurs et spécialistes, une première édition critique des quatre cours d’Antoine Desgodets portant sur les ordres, la commodité, le toisé et les servitudes.

Prononcés à l’Académie royale d’architecture de 1721 à 1728, les cours d’Antoine Desgodets constituent un jalon important dans la construction et la normalisation du savoir architectural à l’époque classique. Pendant plus de six ans, une équipe pluridisciplinaire d’une vingtaine de chercheurs s’est attelée à repérer les divers témoins manuscrits conservés à travers le monde, pour les transcrire et les collationner en vue de cette édition.

Cette présentation, produite dans le cadre de ce travail, constitue les premiers résultats de cette aventure.

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La présentation aura lieu le mercredi 19 mars 2014, de 17h30 à 19h30 à l’INHA.

INHA, Galerie Colbert, salle Giorgio Vasari

2, rue Vivienne, 75002 Paris.

métro Bourse (l.3), Pyramides (l.14) et Palais-Royal (l.1 et 7)

Entrée libre.

Voyage à Metz – 26 avril 2014

_

25 places maximum, par ordre des envois postaux : n’attendez pas pour vous inscrire !

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Programme

Arrivée à la gare TGV de Metz à 9h04

 9H20 : visite du Salon Charlemagne de la gare

 9h40 : visite du quartier impérial (gare, avenue Foch, palais du gouverneur)

 10h30 : musée de la Cour d’Or

 11h30 : visite de la cathédrale Saint-Etienne et de la place d’Armes

 12h30 : Déjeuner

 14h (une pause sera prévue vers 16h) : visite de la Comédie et du Temple Neuf ; (ville historique) colline Sainte-Croix, place Jeanne d’Arc, place Saint-Louis ; visite du Tribunal, de l’Esplanade et de l’église Saint-Pierre-aux-Nonnains.

Au départ de Metz, TGV à 18h50 pour Paris.

Séminaire de recherche – La salle à manger au XVIIIe siècle

_ Se nourrir est une nécessité pour les êtres vivants. À cette contrainte biologique les hommes ont étayé un édifice culturel complexe et chargé de sens, la cuisine. Allant du choix et de la mise en oeuvre des aliments à leur service à table, la cuisine peut être comprise comme l’interprétation toujours renouvelée d’un besoin naturel inatteignable en tant que tel. Les arts dits « de la table », les arts décoratifs, l’architecture, mais aussi la mode ou la musique jouent dans l’instauration de la cuisine le rôle de cadres – ou de « hors d’oeuvres » venant autour et à côté de la cuisine proprement dite.

Secondés par la gastronomie – depuis l’appréciation privée de la qualité des mets et des boissons jusqu’à son expression publique au travers de la presse et du livre –, ils transforment la nécessité biologique en une manifestation culturelle dont les caractéristiques varient selon les aires géographiques, les époques, les groupes sociaux, les genres et les âges.

Ce séminaire s’attachera tout particulièrement à la vaisselle et aux ornements de la table, au mobilier et à la décoration intérieure, aux manières, aux vêtements et jusqu’aux propos de table, qui composent les encadrements successifs grâce auxquels s’alimenter devient cet acte complexe par lequel une culture se donne à voir et à penser.

Présentations par Cécile Lestienne (responsable du pôle Inventaire du patrimoine, Archives départementales du Val d’Oise) : La salle à manger au XVIIIe siècle : distribution et décor.

et Alexia Lebeurre (maître de conférences, université Michel de Montaigne Bordeaux 3) : Agrément et décorum dans les salles à manger de Louis XV.

Séminaire de recherche « Pour une histoire de l’art et de la table » organisé par Julia Csergo (professeure d’Histoire culturelle, université du Québec à Montréal), Frédérique Desbuissons (conseillère scientifique, INHA), Chantal Meslin-Perrier (chercheur associé, INHA) et Philippe Thiébaut (conseiller scientifique, INHA).

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Informations pratiques

Institut National d’Histoire de l’Art, Galerie Colbert

salle Giorgio Vasari

2, rue Vivienne ou 6, rue des Petits-Champs – 75002 Paris

Métro lignes 1 (Palais-Royal/Musée du Louvre), 3 (Bourse), 7 et 14 (Pyramides).

Contact : piyush.wadhera@inha.fr

Entrée libre.

exposition – Le témoin méconnu, Pierre-Antoine Demachy (1723-1807)

_ Méconnu, Pierre-Antoine Demachy l’est sans aucun doute : si quelques articles lui ont été consacrés, il n’a jusqu’à aujourd’hui fait l’objet d’aucune exposition monographique ni d’aucun livre. Le sujet est donc inédit.

Dans le cadre d’un hôtel particulier datant de 1751 et récemment restauré, le musée Lambinet présente l’oeuvre de Demachy à travers soixante tableaux provenant d’institutions des quatre coins de la France, mais aussi d’Autriche, Suisse, et de nombreuses collections privées.

Le sujet est abordé à travers sept thèmes :

– caprices architecturaux et vues de fantaisie

– vues liées au Louvre

– démolitions d’églises et incendie de la Foire Saint-Germain

– intérieurs d’églises

– autres vues de Paris et des environs

– événements historiques

– vues de la Seine et paysages urbains

Commissariat de l’exposition : Marie Petkowska-Le Roux et Françoise Roussel-Leriche.

voir le catalogue d’exposition


Informations pratiques

Musée Lambinet – 54, bd de la Reine, 78000 Versailles

Accès : SNCF Versailles-Rive droite (départ Paris Saint-Lazare)

RER Versailles Château-Rive gauche (départ Paris RER ligne C)

Bus 171 Versailles Place d’armes (départ Pont de Sèvres)

Autoroute A13 sortie Versailles centre.

Horaires : tous les jours sauf le vendredi, de 14 à 18h.

Tarif : 6€ (tarif réduit 4€), gratuit le dernier dimanche du mois.