Daniel RABREAU, « De Versailles à Paris, ville capitale (1748-1764). Le goût moderne « à la grecque », moralisé par les Lumières »

Cet article inédit est issu d’une intervention lors du colloque Una figlia di Francia in Italia, colloque international qui s’est tenu à Parme du 16 au 18 septembre 2010, organisé par Carlo Mambriani, (Universita degli Studi di Parma). Cet événement, dont les actes n’ont pas été publiés, était consacré à la personnalité de Louise-Elisabeth de Bourbon et son rayonnement dynastique, politique et artistique durant la décennie 1749-1759 à Parme.

Louise-Elisabeth, fille de Louis XV, mariée à l’infant Don Philippe, revient de Madrid à Versailles en décembre 1748. Deux mois plus tôt, le traité d’Aix-La-Chapelle, offrait à son époux le duché de Parme où elle se rend en octobre 1749, après un séjour de dix mois à la cour de France. Biographies et notices encyclopédiques s’accordent dans ce constat : « Elle y apporta la culture française et imposa le style versaillais dans son palais »(2). Certes, mais de quel style s’agit-il ? Ou : qu’est-ce donc que le style versaillais, identifié à l’époque ou invoqué aujourd’hui ? Telle est la question qui motive ma communication ; pour l’essentiel, je la limite à l’architecture.

(2) Site internet Wikipedia