Bodream ou rêve de Bodrum

Jean-Pierre Thiollet annonce la parution de son nouvel ouvrage : BODREAM ou rêve de BODRUM.


4ème de couverture

Si les Allemands et les Russes la surnomment par plaisanterie la Bedroom de l’Europe, de nombreux Français la connaissent comme une destination de vacances.

Bodrum, alias Halicarnasse, est ce lieu singulier où une reine fit élever à la mémoire de son époux, Mausole, un monument grandiose qui passa longtemps pour l’une des Sept Merveilles du monde.

Elle apparaît aujourd’hui comme l’une des stations balnéaires internationales les plus vivantes qui soient, tournée vers le “grand large” des pays de la Méditerranée et du Proche-Orient.

Étagée sur des collines en amphithéâtre face à la mer d’où émerge un imposant château médiéval, elle offre des points de vue inoubliables sur des criques aux eaux claires et au sable blanc, de petites marinas bordées de pittoresques villages… Une invitation permanente à découvrir les attraits multiples, souvent insoupçonnés, de cette partie de la planète et à prendre son rêve à son cou.

Auteur de nombreux ouvrages, Jean-Pierre Thiollet a également publié Je m’appelle Byblos, Sax, Mule & Co, Barbey d’Aurevilly ou le triomphe de l’écriture, et Carré d’Art : lord Byron, Barbey d’Aurevilly, Salvador Dali, Jean-Edern Hallier.


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Les Anglais en Normandie

_ Saint-Sauveur-le-Vicomte

20-24 octobre 2010

Organisé par la Fédération des Sociétés Historiques et Archéologique de Normandie, avec le concours de la ville de Saint-Sauveur-le-Vicomte, du Conseil général de la Manche, de la Société d’Archéologie et d’Histoire de la Manche (section de Valognes) et du Pays d’art et d’histoire Le Clos du Cotentin

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Colloque « La collection Cacault » – Italie/Nantes 1810-2010

_ Le musée des Beaux-Arts de Nantes fête en 2010 le bicentenaire de l’achat de la collection de François Cacault (1743-1805), fondatrice du musée. Une exposition-dossier (19 juin – 15 novembre 2010) et un colloque permettent de revenir sur la collection de ce nantais qui eut une carrière diplomatique à la longévité étonnante, traversant les régimes politiques de la monarchie à l’Empire. Ses nombreux voyages et missions (Naples, Rome, Florence, Gênes…) lui offrirent la possibilité d’amasser une imposante collection de chefs-d’oeuvre (dont les trois La Tour entrés sous des noms différents), avec une prédilection marquée pour la peinture de la Péninsule, du XIIIe au XVIIe siècle. Il sera donc particulièrement intéressant, lors du colloque, de comparer le collectionnisme de François Cacault – et son goût pour les Primitifs par exemple – avec celui de ses contemporains, qui ont fait l’objet d’études importantes ces dernières années (Fesch, Fabre, Wicar). La constitution de la collection sera aussi replacée dans le contexte des marchés de l’art italien et français, alors en pleine mutation.

François Cacault et son frère, Pierre, avaient fondé un musée-école à Clisson, à partir de ces peintures, mais également de 64 albums factices rassemblant plus de 7 000 gravures offrant un panorama complet de l’histoire de la peinture européenne, classée par écoles (florentine, lombarde, allemande, flamande, hollandaise, française…). Là encore, il sera intéressant de comparer la démarche des deux frères avec celle de leurs contemporains alors que se développaient les écoles d’art en province depuis le XVIIIe siècle et que commençaient à apparaître les musées en France.

Ce colloque est organisé par le musée des Beaux-Arts de Nantes, l’Université de Nantes et l’Institut national d’histoire de l’art (INHA).

Organisateurs

Adeline Collange-Perugi, Musée des Beaux-Arts de Nantes

Chantal Georgel, Institut national d’histoire de l’art

Hélène Rousteau-Chambon, Université de Nantes

Partenaires

Ville de Nantes

Musée des Beaux-Arts de Nantes

Institut national d’histoire de l’art

Université de Nantes (CRHIA)

École Supérieure des Beaux-Arts, Nantes-Métropole

Conseil Général des Pays de Loire


PROGRAMME

Programme du colloque

21 septembre 2010 (Auditorium de l’ESBANM)

 9h30 Accueil des participants

Introduction : Blandine Chavanne, Directrice du musée des Beaux-Arts de Nantes

Présentation : Chantal Georgel, conseiller scientifique, INHA

Autour de François Cacault, un réseau de collectionneurs français en Italie

Modératrice : Chantal Georgel

 10 h Adeline Collange-Perugi, conservateur du patrimoine, musée des Beaux-Arts de Nantes

Les frères Cacault

 10h30 Philippe Costamagna, directeur des musées de la ville d’Ajaccio

Le cardinal Fesch (1802 -1836)

 11h Michel Hilaire, directeur du musée Fabre, Montpellier

Francois Xavier Fabre (1766- 1837)

 11h30 Maria Teresa Caracciolo, CNRS, Université de Lille III

Jean-Baptiste Wicar (1762-1834)

 12h Discussion

François Cacault ou de l’idée de musée sous l’Empire

Modératrice : Hélène Rousteau-Chambon

 14h30 Rosine Cleyet-Michaud, directrice des Archives du Nord

François Cacault acteur des conquêtes artistiques de la Révolution

 15h Discussion

 15h15 Claude Allemand-Cosneau, directrice du Fonds national d’art contemporain (FNAC)

Le musée-école de Clisson

 15h45 Discussion

 16h Gennaro Toscano, directeur de la recherche et des relations scientifiques, l’INP

Le musée de peintres napolitains de Joachim Murat et sa réception :
Aubin-Louis Millin et les autres


 16h45 Discussion

22 septembre 2010 (Auditorium de l’ESBANM)

De la gravure comme objet d’étude et d’enseignement

Modératrice : Adeline Collange-Perugi

 9h Maxime Préaud, conservateur général du patrimoine, BnF

La collection Cacault : 64 albums, 7000 gravures

 9h30 Jean-Gérald Castex, conservateur du patrimoine, INP

Les Cacault, collectionneurs d’estampes ?

 10h Discussion

 10h15 Laetitia Pierre, doctorante, Université de Paris I

Michel-François Dandré Bardon, l’enseignement par la gravure
à l’École royale des élèves protégés


 10h45 Discussion

Collections italiennes, d’hier à aujourd’hui

Modérateur : Philippe Sénéchal

 13h 30 Paolo Coen, professeur à l’université de Calabre

Le marché de l’art à Rome à la fin du XVIIIe siècle

 14h Discussion

 14h15 Béatrice Sarrazin, conservateur en chef du patrimoine, C2RMF

La collection italienne de François Cacault

 14h45 Michel Laclotte, directeur honoraire du Louvre

D’hier à aujourd’hui, les Primitifs de la collection Cacault

 15h15 Nathalie Volle, conservateur en chef du patrimoine, pensionnaire à l’INHA, Matteo Gianeselli, chargé d’études, INHA,
Michal Litwinowicz, doctorant, EPHE

Présentation du programme de recherche sur les peintures italiennes dans les collections publiques françaises

 16h30 Fin du colloque

Pour compléter le colloque, une demi-journée d’étude sera consacrée à la présentation du programme de recherche sur les peintures italiennes dans les collections publiques françaises conduit par l’Institut national d’histoire de l’art (base RETIF) et aux avancées scientifiques qu’il permet.


INFORMATIONS PRATIQUES

Auditorium de l’École supérieure des Beaux-arts de Nantes-Métropole

Place Dulcie September / angle rue Fénelon

Musée des Beaux-Arts de Nantes

10, rue Georges Clémenceau

44000 Nantes

Domaine départemental de la Garenne Lemot

Route de Poitiers

44190 Gétigné-Clisson

Questionnaire sur les ressources en ligne en histoire de l’art

_ Pierre Wachenheim nous informe du lancement d’une enquête de l’AGCCPF adressée à la communauté des étudiants et chercheurs en histoire de l’art afin de leur permettre d’identifier les ressources en ligne en matière d’édition d’art (édition papier et édition numérique) et d’étudier les pratiques de leurs usagers. Elle propose de remplir un questionnaire en ligne qu’il sera possible de retourner par courriel à l’intention de:

Claire Boisserolles

Responsable du centre de ressources documentaires

claire.boisserolles@paris.fr

Tél. 01 53 43 40 30

Joëlle Raineau

Collaboratrice scientifique,

chargée des expositions du Petit Palais expositions du Petit Palais

joelle.raineau@paris.fr

Tél. 01 53 43 40 05

ou à l’adresse suivante : Petit Palais 5, avenue Dutuit 75008 Paris

Pour en savoir plus sur le livre blanc et la section fédérée Ile-de-France de l’AGCCPF : http://www.agccpf.com/

Jean-Loup Leguay nous informe de la publication du Guide de l’hôtel Biron

_ Cet ouvrage offre une plongée dans l’histoire d’un bâtiment et de son jardin qui abritent, depuis 1919, le musée Rodin.

Le Guide de l’hôtel Biron retrace le parcours hors du commun de ce lieu chargé d’histoire. De nombreux documents témoignent de la transformation progressive du site. Une visite guidée pièce par pièce y est offerte.
Cette synthèse documentée et passionnante aide à mieux appréhender la
liaison entre le monument et l’œuvre d’Auguste Rodin qui avait choisi ce cadre
unique comme écrin pour ses créations et collections.

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Boutons. Phénomène artistique, historique et culturel

_ Présentation:

Au cours du XVIIIe siècle l’importance du bouton ne va cesser de croitre pour atteindre son apogée durant le règne de Louis XVI (1774-1793). Ce sont des petits cadres ronds faits d’un cercle de métal enserrant un verre protecteur sous lequel on a glissé une petite gravure noire ou en couleurs et parfois rehaussée à la gouache ou à l’aquarelle.

Dès leur apparition ces boutons font « fureur ». Les jeunes gens pour qui la parure excentrique est un signe d’élégance font un énorme succès à cette invention. Et cette nouvelle mode ne va pas être éphémère: en 1786, Le Cabinet des Modes de Duhamel écrit : « On fabrique une quantité prodigieuse de larges boutons pour hommes et femmes, peints de petits personnages, paysages, nymphes, amours et volatiles, mis sous verre.»

De la gravure multiple on est passé à l’œuvre originale unique. Et dans Le Magasin des Modes en avril 1788, on peut lire :

« Au cours de ces deux dernières années, les boutons ont suivi un grand nombre de modes. Pour ne parler que des boutons peints, chaque sorte de sujet a été présentée. D’abord des scènes mythologiques, puis des camées, suivis par des portraits et des paysages et la mode actuelle est à l’architecture. Les boutons sont décorés avec les bâtiments les plus célèbres de France et en particulier les monuments de Paris. Un ensemble décoré par un jeune homme de talent les montre avec de nombreux détails. Il a passé une année à peindre ces boutons et en a fait une grande quantité. L’artiste en a offert un jeu à la Reine pour son propre usage et les autres ont été mis en vente. »

Le boutonnier n’intervient plus que pour la monture proprement dite. Son rôle se borne à l’agencement des cercles des verres et des boucles à coudre. C’est ainsi qu’au moment de la révolution un millier d’ouvriers travaillent à Paris dans l’industrie du bouton. Suivant le propriétaire de l’habit, plus ou moins fortuné, on trouve des boutons avec des gravures mais aussi des gouaches d’artistes et même des miniatures d’artistes renommés. Les jeunes gens et aussi les moins jeunes portent ainsi sur leur habits des garnitures de boutons véritables expositions portatives de peintures fort amusantes et très regardées dans les jardins du Palais-Royal, les Tuileries, les salons et tous les lieux à la mode.

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Coordonnées:

34, avenue de New York

75116 Paris

BnF Richelieu: un projet en questions.

Deux journées consacrées au projet de restructuration du Quadrilatère Richelieu se tiendront à l’Institut national d’histoire de l’art. Historiens, praticiens, spécialistes de l’intervention sur l’existant et amateurs sont attendus.

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Philippe de La Hire entre architecture et sciences

Hélène Rousteau-Chambon nous informe du prochain colloque consacré à la personnalité du savant Philippe de La Hire (1640-1718).

Destiné à la peinture par son père Laurent de La Hyre (1606-1656), il entre à l’Académie royale des sciences en 1678 et fut nommé professeur à l’Académie royale d’architecture en 1687, sans jamais avoir fait œuvre d’architecture. Il se montra très actif dans les deux institutions, multipliant les mémoires.

Ce savant universel figure dans toutes les biographies d’hommes de sciences tandis que son activité de peintre a été remise à jour récemment par Madeleine Pinault-Sorensen mais son rôle de professeur à l’Académie d’architecture a été encore fort peu présenté.

Un colloque pluridisciplinaire réunissant historiens des sciences, historiens de l’architecture et historiens de l’art permettra de mieux mesurer la place de cet homme dans les champs variés dans lesquels il se distingua, et de le confronter à ses contemporains prestigieux (Picard, Cassini, Mariotte). Il mettra aussi en exergue les liens profonds entre l’architecture et les sciences à la fin du XVIIe siècle et dans les premières années du XVIIIe siècle

Lors de ce colloque seront aussi présentés les premiers résultats de l’édition du Traité de la coupe des pierres et du Traité d’architecture de Philippe de La Hire.

Organisateurs :

Antonio Becchi,
Max-Planck-Institut für Wissenschaftsgeschichte, Berlin

Hélène Rousteau-Chambon,
Université de Nantes

Joël Sakarovitch,
ENSA Paris-Malaquais & Université Paris Descartes

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L’Espagne entre Paris et Rome. Regards croisés d’une Europe des arts (1700?1900)

Du 23 juin au 7 juillet prochains se tiendront successivement à Paris, Rome et Madrid les sept journées de séance d’un colloque exceptionnel consacré à la place de l’Espagne dans la géographie artistique européenne des XVIIIe et XIXe siècles.

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Nos membres informent, dernière minute

1. Appel à communications: Colloque international Francois Cointeraux (1740-1830), pionnier de L’architecture moderne en terre. Lyon, du 10 au 11 mai 2012.
2. Exposition Église Saint-Sulpice. Les coulisses d’un restauration à partir du jeudi 2 juin au Musée du Carnavalet.
3. Cécile Lestienne nous informe d’une nouvelle publication du service Patrimoine et Inventaire de la Région Bourgogne : Patrimoine hospitalier de Bourgogne.

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