Jean-Loup Leguay nous informe de la publication du Guide de l’hôtel Biron

_ Cet ouvrage offre une plongée dans l’histoire d’un bâtiment et de son jardin qui abritent, depuis 1919, le musée Rodin.

Le Guide de l’hôtel Biron retrace le parcours hors du commun de ce lieu chargé d’histoire. De nombreux documents témoignent de la transformation progressive du site. Une visite guidée pièce par pièce y est offerte.
Cette synthèse documentée et passionnante aide à mieux appréhender la
liaison entre le monument et l’œuvre d’Auguste Rodin qui avait choisi ce cadre
unique comme écrin pour ses créations et collections.

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Boutons. Phénomène artistique, historique et culturel

_ Présentation:

Au cours du XVIIIe siècle l’importance du bouton ne va cesser de croitre pour atteindre son apogée durant le règne de Louis XVI (1774-1793). Ce sont des petits cadres ronds faits d’un cercle de métal enserrant un verre protecteur sous lequel on a glissé une petite gravure noire ou en couleurs et parfois rehaussée à la gouache ou à l’aquarelle.

Dès leur apparition ces boutons font « fureur ». Les jeunes gens pour qui la parure excentrique est un signe d’élégance font un énorme succès à cette invention. Et cette nouvelle mode ne va pas être éphémère: en 1786, Le Cabinet des Modes de Duhamel écrit : « On fabrique une quantité prodigieuse de larges boutons pour hommes et femmes, peints de petits personnages, paysages, nymphes, amours et volatiles, mis sous verre.»

De la gravure multiple on est passé à l’œuvre originale unique. Et dans Le Magasin des Modes en avril 1788, on peut lire :

« Au cours de ces deux dernières années, les boutons ont suivi un grand nombre de modes. Pour ne parler que des boutons peints, chaque sorte de sujet a été présentée. D’abord des scènes mythologiques, puis des camées, suivis par des portraits et des paysages et la mode actuelle est à l’architecture. Les boutons sont décorés avec les bâtiments les plus célèbres de France et en particulier les monuments de Paris. Un ensemble décoré par un jeune homme de talent les montre avec de nombreux détails. Il a passé une année à peindre ces boutons et en a fait une grande quantité. L’artiste en a offert un jeu à la Reine pour son propre usage et les autres ont été mis en vente. »

Le boutonnier n’intervient plus que pour la monture proprement dite. Son rôle se borne à l’agencement des cercles des verres et des boucles à coudre. C’est ainsi qu’au moment de la révolution un millier d’ouvriers travaillent à Paris dans l’industrie du bouton. Suivant le propriétaire de l’habit, plus ou moins fortuné, on trouve des boutons avec des gravures mais aussi des gouaches d’artistes et même des miniatures d’artistes renommés. Les jeunes gens et aussi les moins jeunes portent ainsi sur leur habits des garnitures de boutons véritables expositions portatives de peintures fort amusantes et très regardées dans les jardins du Palais-Royal, les Tuileries, les salons et tous les lieux à la mode.

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Coordonnées:

34, avenue de New York

75116 Paris

BnF Richelieu: un projet en questions.

Deux journées consacrées au projet de restructuration du Quadrilatère Richelieu se tiendront à l’Institut national d’histoire de l’art. Historiens, praticiens, spécialistes de l’intervention sur l’existant et amateurs sont attendus.

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Philippe de La Hire entre architecture et sciences

Hélène Rousteau-Chambon nous informe du prochain colloque consacré à la personnalité du savant Philippe de La Hire (1640-1718).

Destiné à la peinture par son père Laurent de La Hyre (1606-1656), il entre à l’Académie royale des sciences en 1678 et fut nommé professeur à l’Académie royale d’architecture en 1687, sans jamais avoir fait œuvre d’architecture. Il se montra très actif dans les deux institutions, multipliant les mémoires.

Ce savant universel figure dans toutes les biographies d’hommes de sciences tandis que son activité de peintre a été remise à jour récemment par Madeleine Pinault-Sorensen mais son rôle de professeur à l’Académie d’architecture a été encore fort peu présenté.

Un colloque pluridisciplinaire réunissant historiens des sciences, historiens de l’architecture et historiens de l’art permettra de mieux mesurer la place de cet homme dans les champs variés dans lesquels il se distingua, et de le confronter à ses contemporains prestigieux (Picard, Cassini, Mariotte). Il mettra aussi en exergue les liens profonds entre l’architecture et les sciences à la fin du XVIIe siècle et dans les premières années du XVIIIe siècle

Lors de ce colloque seront aussi présentés les premiers résultats de l’édition du Traité de la coupe des pierres et du Traité d’architecture de Philippe de La Hire.

Organisateurs :

Antonio Becchi,
Max-Planck-Institut für Wissenschaftsgeschichte, Berlin

Hélène Rousteau-Chambon,
Université de Nantes

Joël Sakarovitch,
ENSA Paris-Malaquais & Université Paris Descartes

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Journée doctorale – 28 juin 2010

Cette journée clôt le séminaire 2009-2010 de Daniel Rabreau, bilan de dix-huit années de recherches au Centre Ledoux.

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Université d’été : Paris, 5-9 juillet 2010

Organisée par le Centre Ledoux, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Avec le concours de l’association GHAMU.

Le but de cette formation est de sensibiliser le public à l’art du XVIIIe siècle, dans ce qu’il partage de plus nouveau avec la pensée des Lumières, la vie urbaine et la politique d’embellissement de l’Ancien Régime.

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L’Espagne entre Paris et Rome. Regards croisés d’une Europe des arts (1700?1900)

Du 23 juin au 7 juillet prochains se tiendront successivement à Paris, Rome et Madrid les sept journées de séance d’un colloque exceptionnel consacré à la place de l’Espagne dans la géographie artistique européenne des XVIIIe et XIXe siècles.

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Nos membres informent, dernière minute

1. Appel à communications: Colloque international Francois Cointeraux (1740-1830), pionnier de L’architecture moderne en terre. Lyon, du 10 au 11 mai 2012.
2. Exposition Église Saint-Sulpice. Les coulisses d’un restauration à partir du jeudi 2 juin au Musée du Carnavalet.
3. Cécile Lestienne nous informe d’une nouvelle publication du service Patrimoine et Inventaire de la Région Bourgogne : Patrimoine hospitalier de Bourgogne.

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Rendez-vous aux jardins : Carte blanche à Monique Mosser

_ A l’occasion des Rendez-vous aux jardins, le château de La Roche-Guyon donne carte blanche à Monique Mosser, professeur à l’Ecole d’Architecture de Versailles, responsable du Master Jardins Historiques les 5 et 6 juin 2010.

Conférences, tables rondes, lectures et entretiens sont au programme.

 A noter : Janine Barrier présente son ouvrage « William Chambers, une architecture empreinte de culture française » le samedi 5 juin vers 17h30, et effectue une lecture de morceaux saisissants de Chambers sur les « jardins horribles ».

Château de La Roche-Guyon

1 rue de l’Audience

95780 La Roche-Guyon

Tél. 01 34 79 74 42

Courriel : information@chateaudelarocheguyon.fr

Site internet : http://www.chateaudelarocheguyon.fr/

Visite de Mauperthuis, 10 avril 2010

Ledoux puis Brongniart sont les deux architectes auxquels le marquis de Monstesquiou fit appel à partir de 1763 afin de reconstruire son château, d’embellir son domaine et de créer un des plus célèbres jardins à fabriques de la fin du XVIIIe siècle illustré par Georges-Louis Lerouge et Claude-Henri Chatelet notamment.

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