Disparition d’Olivier Michel

Notre ami Olivier Michel (1928-2015) vient de nous quitter. Grande est la tristesse de tous ceux d’entre nous qui ont connu cet homme affable et plein d’humour, masquant sa vaste érudition derrière un sourire modeste.

C’est grâce à lui que les peintres Jacques Gamelin et Pierre Subleyras ont été redécouverts. Et l’exposition du Musée du Luxembourg, consacrée au second en 1987, fit très grande impression. Son ouvrage principal, Vivre et peindre à Rome au XVIIIe siècle (1996), rassemblant une partie de ses articles antérieurs, est un ouvrage de référence d’une parfaite actualité. Il travaillait ces dernières années sur la famille des Parrocel.

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Appel à communications – « L’architecture et l’urbanisme des ingénieurs, 1650-1850 »

Après une première rencontre dédiée à l’habitat (8 novembre 2014), la seconde journée sera consacrée plus particulièrement au projet urbain et à l’architecture publique monumentale, à Paris, en province et dans les capitales européennes.

Les propositions sont à envoyer aux organisateurs : basile.baudez@gmail.com, alexia.lebeurre@gmail.com et dommassounie@aol.com, avant le 31 juillet 2015.

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Appel à communications – journée d’études doctorales « 1770-­1830. Révolutions et continuités de l’architecture française. Actualité de la recherche. »

L’appel à communication s’adresse aux jeunes chercheurs en histoire de l’architecture. Les
communications d’une durée strictement limitée à 25 min pourront être accompagnées de
projections. Les propositions devront comporter : un titre, le nom et la situation institutionnelle de
l’auteur, le thème dans lequel elles se situent et un résumé n’excédant pas 2 000 signes. Elles sont à
adresser avant le 30 juin 2015 aux organisateurs : pedrodsgoncalves@gmail.com et
claire.ollagnier@gmail.com.

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Annonce de la prochaine A.G. de l’association AHA

Après l’assemblée générale extraordinaire du 7 février dernier qui a fondé l’Association d’Histoire de l’Architecture (AHA), Jean-Baptiste Minnaert, président de l’AHA, nous informe de la prochaine A.G. de l’association.

L’A.G. aura lieu samedi 6 juin 2015, à 14 heures, à l’Institut national d’histoire de l’art (2, rue Vivienne – 75002 Paris), salle René Jullian.

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Journée d’études – « Femmes, architecture, ville et paysage »

Si les femmes sont de plus en plus nombreuses à suivre des études dans les domaines de l’architecture ou de l’urbanisme, elles restent peu étudiées, particulièrement en France. Les difficultés posées par l’enquête sont nombreuses, de leur identification à la documentation de leur carrière dont les évolutions sont souvent inhabituelles et foisonnantes. C’est ce silence que l’on cherche à briser, en scrutant les voies d’approche explorées jusqu’ici, de l’étude biographique à l’enquête historiographique, et en s’intéressant à la multiplicité des parcours de ces actrices ignorées, qu’elles soient impliquées du côté de la maîtrise d’ouvrage ou de la maîtrise d’œuvre, de l’écriture de l’histoire ou de la diffusion culturelle, de la pratique professionnelle ou de l’enseignement…

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Conférence – « Saint-Germain-l’Auxerrois de Paris, genèse d’une paroisse royale »

L’église Saint-Germain-l’Auxerrois, l’une des plus anciennes de la rive droite à Paris, qui se parait du double titre de collégiale et de paroissiale, ajouta à son prestige celui d’église royale à la fin de l’époque médiévale. On peut repérer les jalons de ce travail de recomposition de la mémoire dans l’histoire mêlée du chapitre de chanoines et de la communauté, autant par des marqueurs liturgiques qu’architecturaux, fruit de la rencontre d’intérêts entre clercs et paroissiens, dont les plus notables étaient tous serviteurs à la cour du roi, afin de consolider l’identité commune de ces Parisiens tellement liés au sort de la monarchie.

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Construction d’un parking sur le réservoir de la Pelouse de Le Nôtre à Chantilly

Aurélia Rostaing nous signale la prochaine construction d’un parking en lieu et place du réservoir de la Pelouse à Chantilly, créé à la fin des années 1670 afin de faire fonctionner les jeux d’eau des jardins conçus par André Le Nôtre pour le Grand Condé.

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Soutenez le Comité des travaux historiques et scientifiques !

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Le Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) est né en
1834 de la volonté politique du ministre de l’Instruction publique,
François Guizot, qui déclarait : « Cette entreprise ne doit pas être
un effort accidentel et passager ; ce sera un long hommage et pour
ainsi dire, une institution durable en l’honneur des origines, des
souvenirs et de la gloire de la France. » (Guizot – 1834)

Les missions historiques du CTHS visent à concourir aux recherches et
aux publications portant sur les sciences humaines ; favoriser le
développement des activités des sociétés savantes et de leurs
fédérations ; assurer l’édition de textes, de répertoires,
d’orientations de recherche… ; organiser annuellement le Congrès
national des sociétés historiques et scientifiques.

Le CTHS développe ses activités avec l’aide de 255 membres, chercheurs et universitaires qui favorisent les échanges entre la recherche
publique et le monde associatif. Depuis plus de 150 ans, le CTHS
publie des ouvrages de référence en sciences humaines. Il a compté parmi ses membres d’éminentes personnalités, telles que Hugo, Mérimée,
Viollet-le-Duc, Pasteur, Champollion Figeac, Maspero, Durkheim,
Aulard, Tarde…

Depuis 2007, le CTHS est un institut rattaché à l’École nationale des
chartes. Sa tutelle remet en cause l’autonomie de gestion du CTHS tout
en lui imposant des coupes budgétaires qui ne lui permettent plus
d’assurer ses missions. Deux postes ont déjà été perdus et le maintien
d’une partie non négligeable du personnel est sérieusement menacé.

Sans le soutien actif de la communauté scientifique, de ses
partenaires, de ses lecteurs, le CTHS est voué à disparaître.

Soutenez le Comité des travaux historiques et scientifiques en
apposant votre signature et en diffusant la pétition ci-dessous qui sera
adressée à la ministre de l’Enseignement supérieur, de l’éducation
nationale et de la recherche, Madame Najat Vallaud-Belkacem.

 Signer la pétition en ligne.

ou par papier en imprimant le tableau ci-joint, puis en l’envoyant au :

CTHS, 110 rue de Grenelle, 75357 Paris Cedex 07

www.cths.fr

contact : cths.2015@yahoo.fr

Journée en forêt de Saint-Germain, 13 juin 2015

Cette journée sera l’occasion de découvrir deux biens privés mais protégés par l’État en leur qualité de Monuments Historiques : l’hôtel du duc de Noailles et le pavillon de chasse de La Muette. La rencontre avec leurs propriétaires respectifs permettra de comprendre ce qu’implique aujourd’hui la possession un bâtiment historique et d’aborder les questions liées à son entretien, sa restauration, sa protection et sa transmission aux générations futures.

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colloque – « Les européens : ces architectes qui ont bâti l’Europe (1450-1950) »

_ Sous la direction de Olga Medvedkova, ce colloque réunira une vingtaine d’études biographiques – qui revisiteront le genre des vitae – consacrées aux architectes « européens » : ceux qui, étant nés et ayant étudié dans une culture, héritiers d’une ou plusieurs traditions nationales, travaillèrent au sein d’une (ou des) autre(s), en y apportant des éléments nouveaux.

Ces architectes expatriés, transfuges, cosmopolites, créateurs des confusions stylistiques qui posent tant de problèmes aux historiens de l’art et rompent les schémas des « écoles nationales » et des « influences », furent en grande partie responsables de la création de l’Europe architecturale, architecturée et architecturante bien au-delà de ses propres limites. L’existence de cette « Europe architecturale » sera par ailleurs notre hypothèse générale.

Qu’ils s’appellent Juan Guas, Aristotile Fioravanti, Sebastiano Serlio, Bernardo Morando, Santino Solari, Giacomo Leoni, Giovanni Niccolo Servandoni, Simon de la Vallée, Francesco Rastrelli, Jean-Baptiste Michel Vallin de la Mothe, Manuel Tolsá, Walter Groppius, Mies van der Rohe ou Le Corbusier, l’ « européanité » de ces architectes « italo-polonais », « franco-suédois », « italo-germano-britanniques», « italo-franco-russes », « hispano-mexicains » ou encore « germano-américains », fut tantôt délibérée, exigée par le commanditaire, et tantôt quasi involontaire, découlant de leurs « vies », comme ensemble de « circonstances », de manière pour ainsi dire organique. Telle une réaction au besoin de l’adaptation, cette dernière, complète ou partielle, donnait souvent lieu à la création inédite, portant l’empreinte, même si en sourdine, de leurs origines diverses.

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Informations pratiques

Galerie Colbert, INHA (Institut national d’Histoire de l’Art)

2, rue Vivienne, 75002 Paris

Salle Vasari, 1er étage

Contact : elinor.kelif@paris-sorbonne.fr