Séminaire d’Histoire de l’architecture – Paris IV

Dans la continuité du séminaire organisé par Claude Mignot, le professeur Alexandre Gady reprend le séminaire de recherche en histoire de l’architecture moderne de l’Université Paris IV.

Les prochaines séances auront lieu le 22 février, le 22 mars et le 26 avril 2013.

22 février 2013

Le XVIIIe siècle

– Actualités (Alexandre Gady) ;

– Jean-Louis Gaillemin (université Paris IV) : « Néoclassique ? Le
Palais abbatial de Royaumont »

– Basile Baudez (université Paris IV) : « Le dessin architectural de
concours, un genre à part ? » (à propos de la parution de sa thèse aux
PUR).

25 janvier 2013

Varia

– Actualités. Le cas de Blérancourt (AG)

– Sara Galletti (Duke College, USA) : « Réflexions sur le Premier tome : Delorme et les divines proportions » ;

– Agueda Iturbe-Kennedy (université de Nantes et université Laval, Québec) : « La porte de ville au XVIIIe siècle en France et dans le Nouveau Monde: état de la question ».

14 décembre 2012

Le vieux Paris

– Didier Busson (Commission du Vieux Paris) : « Les fouilles de l’ancien
couvent de la Visitation, rue Saint-Jacques » ;

– Pierre Pinon (Ecole d’architecture Paris-Belleville) : « Les relevés
du centre de Paris de Davioud ».

16 novembre 2012

L’architecture religieuse en France à la Renaissance

– Etienne Faisant (Paris-IV) : « Recherches sur l’architecture
religieuse à Caen » ;

– Catherine Chedeau (université de Franche-Comté) : « Recherches sur les
églises du nord de la Bourgogne ».

26 octobre 2012

L’Hôtel particulier parisien (XVIIe – XVIIIe siècles)

– Alexandre Cojannot : nouvelles recherches sur l’hôtel Tambonneau de Louis Le Vau ;

– Alexandre Gady : à propos de quelques recherches récentes dans le
« noble faubourg ».

Informations pratiques

Un vendredi par mois

14h00 à 18h00

Salle Ingres

INHA

2, rue Vivienne

Paris

Séminaire « Habitat et Patrimoine » – Paris I

_ Jean-François Cabestan propose un séminaire d’histoire de l’architecture portant sur l’habitat et le patrimoine.

Informations pratiques

les mercredis de 11h00 à 13h00

salle Jullian

INHA

2, rue Vivienne

Paris

La Picardie flamboyante, arts et reconstruction entre 1450 et 1550

_ Présentation

La Picardie a connu un dynamisme extraordinaire au tournant du Moyen
Âge et de la Renaissance, tant en économie que dans les arts, en témoigne aujourd’hui encore un patrimoine artistique régional, monumental notamment, d’une richesse exceptionnelle en la matière. 26 spécialistes français et étrangers d’horizons divers présentent un état de la recherche en histoire, histoire de l’art et archéologie.

Coordination scientifique

E. Hamon, D. Paris-Poulain et J. Aycard

Informations pratiques

Les inscriptions à ce colloque sont gratuites mais obligatoires, en raison du nombre de places limité, auprès de Dominique Paris-Poulain (dominique.paris-poulain@u-picardie.fr)

du 21 au 23 novembre 2012

Logis du Roy

9, passage du Logis du Roy
_Amiens

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Études de cas du patrimoine architectural disparu XVIIe-XVIIIe siècle

_ Présentation de la journée du 30 novembre 2012

Bien que l’on considère comme nécessaire de s’attacher à l’étude du patrimoine bâti disparu, sans la connaissance duquel l’histoire de l’architecture reste forcément incomplète, les recherches dans ce domaine demeurent ponctuelles, et l’on manque souvent de points de repère dans le travail de reconstitution, complexe et sujet à de multiples interprétations.

Afin de mettre à jour des problématiques pertinentes qui pourront inciter à de nouvelles études, cette journée propose de présenter et confronter une série d’approches méthodologiques qui montrent comment différentes sources peuvent être utilisées (documents d’archives, cartes et photographies anciennes, traces archéologiques, récits, etc…) afin de « reconstruire » la mémoire d’architecture ou de morceaux de villes disparus. Les interventions se concentreront autour de la question de l’habitat à l’époque moderne (XVIIe-XVIIIe siècles) incluant le cas de la ville de Brest, qui a servi de point de départ aux questionnements soulevés.

Programme

9h00 – 17h00

Sophie DESCAT, Université de Bretagne Occidentale

Introduction. Pourquoi étudier le patrimoine architectural disparu : jeux
de piste et enjeux de mémoire

Matinée: châteaux, couvents et maisons de campagne

Frédéric CHASSEBOEUF, Service patrimoine, ville de Rochefort

Le procès-verbal d’état des lieux, une source essentielle de la
compréhension de certains édifices disparus : l’exemple du château de
Saujon (Charente-Maritime)

Annick HEITZMANN, Centre de recherche du château de Versailles

Faire revivre un château royal ? L’archéologie à Marly

Claire OLLAGNIER, Université de Paris 1- Panthéon-Sorbonne

Témoignage d’un bâti faubourien : petites maisons et pavillons parisiens au XVIIIe siècle

Edoardo PICCOLI, Ecole polytechnique de Turin, Faculté d’architecture,
équipe de recherche CRESO (Il patrimonio degli Ordini religiosi in Piemonte)

Piémont, 1580-1860. Le territoire des Ordres et son implication dans
l’habitat

Après-midi: habitat urbain

Claire DELAGNEAU, Université de Paris 1- Panthéon-Sorbonne

Ensembles architecturaux : le cas des immeubles parisiens de S.-N.
Lenoir (1733-1810)

Erwann LE FRANC, Université de Lorient, laboratoire CERHIO

Etude d’un patrimoine disparu : l’habitat de Lorient au XVIIIe siècle

Aline LEMONNIER-MERCIER, Association Ghamu

Coup d’oeil sur l’habitat privé du Havre au XVIIIe siècle

Yvon PLOUZENNEC, Université de Bretagne occidentale

L’hôtel Saint-Pierre au XVIIIe siècle : mutations d’un habitat brestois

Conclusion et perspectives

Organisation

Sophies Descat et Yvon Plouzennec

Centre de Recherche Bretonne et Celtique

Informations pratiques

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Salle des Thèses (C219)

Faculté des Lettres et Sciences humaines Victor-Segalen

20 Rue Duquesne – Brest

Université de Bretagne Occidentale, Brest

Une visite de la ville est prévue pour les participant à la journée d’étude le 29 novembre.

Transformations des villes et du territoire (1750 – 1950)

_ Du milieu du XVIIIe au milieu du XXe siècle, les villes françaises et européennes ont connu de nombreuses évolutions : croissance démographique et extension de l’aire bâtie (phénomènes certes très inégaux selon les cas), mais aussi diverses interventions de modernisation : suppression d’une enceinte fortifiée ; création de grands « équipements » urbains (bâtiments institutionnels, hôpitaux, universités, etc.), d’infrastructures de transport nouvelles (des biens et/ou des personnes : routes, canaux, chemins de fer, aéroports). En France, les plans d’extension dès le XVIIIe siècle, les plans d’alignement,
à partir de la loi de 1807 et au fil de leurs révisions successives durant le XIXe, puis les plans établis après 1919 selon la loi Cornudet ont été les principaux outils d’organisation et de contrôle de ces transformations par les pouvoirs publics. Des documents comparables ont-ils existé dans d’autres pays et quels en ont été les effets ? Au-delà de tels outils d’intervention, dans la lignée de ces plans ou de façon divergente, ont largement concouru aux évolutions des villes et des territoires l’action d’acteurs multiples – investisseurs et spéculateurs privés, compagnies industrielles ou ferroviaires, etc.

Le but des Journées des 15 et 16 novembre prochains est ainsi, à partir d’études de cas, d’observer comment ont pu se combiner plans d’extension, percées, lotissements, création d’infrastructures ou d’emprises industrielles d’une part, actions publiques et privées d’autre part ; comment donc s’est opérée et a évolué la « fabrication » de la ville et des territoires durant la période considérée ; comment, avec les banlieues progressivement étendues et diversifiées et venant s’ajouter aux anciens faubourgs, s’est préparé, au moins pour certaines grandes villes, un changement d’échelle ouvrant vers leur métropolisation.

La question centrale étant celle des formes architecturales et urbaines, leurs différentes échelles d’analyse, les outils de description et d’analyse pertinents selon chacune de ces échelles, ces journées entendent se situer à la fois dans le prolongement d’un premier ouvrage ayant présenté quelques travaux de chercheurs de l’Ipraus, dans celui du colloque organisé en décembre 2004, et dans celui des précédentes journées d’études organisées en 2008, 2009, 2010 et 2011 sur le thème « Infrastructures de transport et transformation des villes et du territoire ». Simultanément, elles tendent à dresser un panorama général préparatoire pour d’autres journées qui, dans les années prochaines, pourront se focaliser sur des thématiques plus ciblées.

Informations pratiques

Journées d’études organisées et animées par Michèle Lambert-Bresson et Annie Terade

15 et 16 novembre 2012

École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville

60, boulevard de la Villette – 75019 Paris

Salle des Enseignants (1er étage)

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Architectes et photographes au XIXe siècle

_ Si l’on connaît les relations étroites qui lièrent, au XIXe siècle, l’architecture et la photographie, les relations entre l’architecte et le photographe, la façon, notamment, dont le premier apprend rapidement à solliciter et utiliser le second, en influant sur sa pratique, n’ont été abordées que ponctuellement à l’occasion d’études ou d’expositions monographiques. Citons pour mémoire l’exposition « Le photographe et l’architecte. Edouard Baldus, Hector-Martin Lefuel et le chantier du Nouveau Louvre de Napoléon III » (musée du Louvre, 1995) réalisée en grande partie à partir du fonds de l’Agence d’architecture du Louvre, ou des expositions monographiques consacrées à des architectes (« AlfredNicolas Normand », CNMHS, 1978 ou « Charles Garnier, un architecte pour un empire », Paris, ENSBA, 2010). Pourtant, dans leur double volonté de former de vastes corpus visuels pouvant servir de références à leurs projets et de documenter leurs œuvres bâties, y compris dans les phases provisoires de leur mise en œuvre, l’architecte trouve dans le photographe un partenaire décisif, dont il apprendra vite à orienter l’objectif, voire à retoucher ou à recadrer les images, notamment pour les publier.

Informations pratiques

Mardi 23 octobre 2012

9h-18h

Galerie Colbert

Salle Vasari

2, rue vivienne

75002 Paris

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Labrouste (1801-1875), architecte. La structure mise en lumière

_ Henri Labrouste est l’un des rares architectes du XIXe siècle dont l’œuvre n’a jamais cessé d’être une référence tant en France qu’à l’étranger. La rationalité des solutions qu’il a mises en œuvre, la puissance de ses réalisations, l’étrange singularité de leurs ornements et surtout l’importance accordée aux matériaux nouveaux (particulièrement au fer et à la fonte) font de son œuvre un jalon essentiel dans l’histoire de l’architecture.

Sa carrière est dominée par la construction de deux chefs-d’œuvre à Paris : la bibliothèque Sainte-Geneviève et la Bibliothèque nationale. Leurs vastes salles de lecture, couvertes de voûtes en fer apparent, comptent parmi les créations spatiales les plus extraordinaires de l’architecture européenne. Mise en scène par l’architecte Manuelle Gautrand, l’exposition fera redécouvrir l’œuvre et la pensée de cet architecte, contemporain d’Eugène Delacroix (1798-1863) et de Victor Hugo (1802-1885), et précurseur par bien des aspects de l’architecture de notre temps. Elle dépasse le cadre strictement monographique pour présenter la postérité de Labrouste et son influence sur plusieurs générations d’architectes.

Une coproduction de la Cité de l’architecture et du patrimoine, du MoMA (The Museum of Modern Art, New York) et de la Bibliothèque nationale de France, avec la participation exceptionnelle de l’Académie d’Architecture et de la bibliothèque Sainte-Geneviève.

Informations pratiques:

Cité de l’architecture et du patrimoine

1 place du Trocadéro

75016, Paris

Entrée plein tarif : 8 € – tarif réduit : 5 €

Autour de l’exposition

Colloque  » Henri Labrouste et son temps », les 22 et 23 novembre 2012 à la BNF et à l’INHA (voir le programme détaillé)

Promenades urbaines autour de l’architecture d’Henri Labrouste

Cycle de films « Séquences d’architectures » Paris au temps de Labrouste

Visites de la Bibliothèque Sainte Geneviève et journées de visites Henri Labrouste, Victor Baltard (avec le musée d’Orsay)

L’exposition est accompagnée d’un catalogue Labrouste (1801-1875), architecte La structure mise en lumière, Éditions Nicolas Chaudun.

Raphaël à Rome : les années de maturité (1512-1520)

_ En partenariat avec le musée du Prado, le Louvre réunit à l’occasion d’une exposition historique les oeuvres réalisées par Raphaël à Rome durant les sept dernières années de sa vie.

Autour de chefs-d’oeuvre encore jamais présentés en France, une centaine de peintures, de dessins et de tapisseries retracent le parcours artistique du maître et de ses deux principaux élèves, de 1513, début du pontificat de Léon X, à 1524, quand Giulio Romano part pour Mantoue.

Cette période du plein épanouissement stylistique de Raphaël constitue le sommet de la Renaissance italienne. Créateur de décors éblouissants, il est également un exceptionnel inventeur de compositions dans sa peinture de chevalet. Les grands tableaux d’autels et les Saintes Familles destinées à la dévotion privée témoignent de sa volonté d’atteindre une force narrative nouvelle. Les portraits soulignent la profonde sensibilité de l’artiste à la psychologie de ses modèles et son talent pour la représenter, comme dans l’autoportrait avec Giulio Romano et la Velata.

Mais Raphaël n’est pas un génie solitaire. Un atelier de près de cinquante personnes travaille sous sa direction et à ses côtés pour la réalisation des commandes qui lui sont passées. Ses collaborateurs de confiance, Giulio Romano et Gianfrancesco Penni poursuivent aussi une activité indépendante dans son atelier. La confrontation inédite des tableaux du maître et de ceux de ses élèves éclaire enfin le fonctionnement de l’atelier du génie d’Urbino.

Pour plus d’informations

Musée du Louvre

Hall Napoléon, sous la pyramide

Ouvert tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi, nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.

Tarif : 12 à 15€

Canaletto à Venise

_ Le musée Maillol rend hommage à Venise avec pour la première fois une exposition exclusivement consacrée aux œuvres vénitiennes de Canaletto.

L’exposition présente des chefs-d’œuvre en provenance des plus grands musées du monde et de collections particulières incontournables et souvent historiques. Cinquante peintures, dont certaines jamais encore exposées en France, le célèbre Carnet de croquis (env. 1731) exceptionnellement prêté par la Ville de Venise, des dessins ainsi que l’appareil optique de Canaletto permettent de mieux comprendre l’évolution de son œuvre.

Dans le même temps, à Venise, le Museo Correr présente la grande exposition monographique de Francesco Guardi pour célébrer le tricentenaire de sa naissance.

Informations pratiques

Musée Maillol

61, rue de Grenelle

75005 Paris

Tous les jours de 10h à 19h, nocturnes les vendredis jusqu’à 21h30

Tarif normal 11€ ; Tarif réduit 9€

Un guide de visite est téléchargrable sur votre smartphone à partir du site internet du musée

Canaletto – Guardi – Les deux maîtres de Venise

_ Les Caprices

Si les védutistes ont cherché à dépeindre avec minutie la Venise du XVIIIe siècle, ils ont également consacré une part importante de leur oeuvre, bien souvent méconnue, à l’invention d’une Venise imaginaire et fantasque, à travers le genre particulier du Caprice. Le souci du réel est abandonné pour imaginer des décors réinventés, idylliques ou inquiétants. Ces scènes, toujours spectaculaires, réalisées par Canaletto, Guardi ou Bellotto feront l’objet d’une étude particulière dans l’exposition.

Les prêts exceptionnels

Pour réunir plus d’une cinquantaine d’oeuvres de premier plan, dont une vingtaine n’ont jamais été présentées en dehors de leur musée d’origine, le Musée Jacquemart-André bénéficie du soutien des plus grands musées européens et américains qui ont contribué à la réalisation de cette exposition par des prêts exceptionnels : la National Gallery de Londres, les Collections royales britanniques, le Musée Thyssen-Bornemisza de Madrid, le Musée du Louvre, la Frick Collection de New York, la Galleria Nazionale de Parme et le Szépmúvészeti Múseum de Budapest…

Les collections royales britanniques

La couronne britannique possède la plus importante collection de peintures et de dessins de Canaletto. Presque toutes ont été commandées à Canaletto par Joseph Smith, Consul britannique à Venise à partir de 1744, qui vendit ensuite sa collection au Roi d’Angleterre, George III.

La Dottoressa Bozena Anna Kowalczyk, commissaire générale de l’exposition au musée Jacquemart-André, a beaucoup étudié cette prestigieuse collection de Canaletto. C’est ainsi qu’elle a obtenu le prêt, gracieusement concédé par la Reine Elizabeth II, de huit oeuvres exceptionnelles qui seront présentées pour la première fois à Paris. Certaines d’entre elles n’ont jamais été montrées au public en dehors du château de Windsor ou de la Queen’s Gallery de Buckingham Palace.

Informations pratiques

Musée Jacquemart-André

158, boulevard Haussmann

75008 Paris

Ouvert tous les jours, 10h à 18h, nocturnes les lundis et samedis jusqu’à 21h.

Plein tarif 11€ ; tarif réduit 9,5€

Visitez le site de l’exposition

Le site internet de l’exposition propose un guide interactif illustré, des commentaires audio des œuvres exposées et un guide de visite téléchargeable sur votre ipod, smartphone ou mp3.